Visite de Rishi Sunak, premier train à Kherson, aide aux civils... Le point sur la situation en Ukraine

A. Lo. avec AFP
Publié le 20 novembre 2022 à 8h15

Source : TF1 Info

Le nouveau Premier ministre britannique s'est rendu à Kiev, samedi, afin d'assurer le président ukrainien de son soutien.
L'occasion pour lui d'annoncer une nouvelle aide militaire pour l'Ukraine.
Le point sur la situation en Ukraine, en ce 270e jour de guerre.

Au Royaume-Uni, si les Premiers ministres défilent, le soutien à l'Ukraine reste inébranlable. En effet, Rishi Sunak s'est rendu à Kiev samedi pour assurer le président Volodymyr Zelensky que le gouvernement britannique resterait à ses côtés "jusqu'à ce que l'Ukraine ait gagné la paix et la sécurité dont elle a besoin et qu'elle mérite". Retour sur les informations de ces dernières vingt-quatre heures concernant le conflit que mène la Russie en Ukraine.

La visite surprise de Rishi Sunak

Une "visite significative". Suite à la venue surprise de Rishi Sunak à Kiev, la première depuis sa prise de fonction fin octobre, le président ukrainien a salué une "visite significative et utile pour les deux pays". "Avec des amis comme vous à nos côtés, nous avons confiance dans notre victoire", a-t-il ensuite tweeté.

Nouvelle aide militaire. La visite du nouveau Premier ministre britannique a été l'occasion pour lui d'annoncer une nouvelle aide militaire à l'Ukraine d'un montant de 50 millions de livres (57,4 millions d'euros) et une aide humanitaire de 16 millions de livres (18,3 millions d'euros).

L'aide militaire comporte "125 canons anti-aériens et de la technologie pour contrer les drones meurtriers fournis par l'Iran (à Moscou, NDLR), y compris des dizaines de radars et de l'équipement électronique anti-drones", selon un communiqué de Downing Street.

Soutien aux civils alors que l'hiver s'installe

Retour du train à Kherson. Après huit mois d'occupation russe, la liaison ferroviaire avec Kiev a été rouverte à Kherson une semaine exactement après le retrait russe, permettant à des familles de se retrouver. La réouverture de la ligne doit également permettre d'approvisionner Kherson qui a désespérément besoin d'aide humanitaire. En se retirant, les Russes ont détruit les infrastructures essentielles, laissant la ville sans eau ni électricité alors que s'installe un rude hiver.

Soutien aux civils. Vendredi, Kiev avait d'ailleurs réclamé à l'Union européenne un "soutien supplémentaire" pour passer l'hiver alors que près de la moitié de ses infrastructures énergétiques ont été mises "hors d'état de fonctionner" par des frappes russes massives depuis début octobre.

L'Espagne a annoncé samedi l'envoi de 14 nouveaux générateurs électriques, s'ajoutant aux cinq annoncés le 19 octobre, ainsi que de 30 ambulances supplémentaires et des renforts policiers pour aider les autorités à enquêter sur de possibles crimes de guerre. Dans ce cadre, la conférence prévue à Paris le 13 décembre sur la reconstruction et l'aide aux civils ukrainiens se prépare aussi. La présidence ukrainienne a indiqué qu'Andriï Yermak, chef de cabinet de Volodymyr Zelensky, avait rencontré Isabelle Dumont, conseillère à la présidence française, pour en discuter.

Pas de négociations. Dans un entretien à l'AFP, Mykhaïlo Podoliak, conseiller clé de la présidence ukrainienne, a jugé que négocier aujourd'hui avec Moscou signifiait "capituler". "Quand tu as l'initiative sur le champ de la bataille, c'est un peu bizarre de recevoir des propositions du genre : vous ne pourrez pas de toute façon tout faire par la voie militaire, menez les négociations", a-t-il déclaré. 

Des médias américains ont récemment rapporté que certains hauts responsables commençaient à encourager l'Ukraine à envisager des pourparlers. "Il faudra un jour négocier", a ainsi déclaré Emmanuel Macron à propos de la guerre, en marge du sommet sur la Francophonie en Tunisie. Le président Volodymyr Zelensky s'y est toujours refusé jusqu'ici sans retrait préalable des forces russes de tout le territoire ukrainien.


A. Lo. avec AFP

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