Zaporijia déconnectée, indignation après la frappe meurtrière sur Tchaplyne… Le point sur la situation en Ukraine

M.C avec l'AFP
Publié le 26 août 2022 à 6h36

Source : JT 20h Semaine

L'Ukraine aurait pour but de créer un tribunal international d'ici à l'année prochaine, pour y juger, en partie, Vladimir Poutine.
Le président russe aurait signé un décret ce jeudi 25 août pour augmenter de 10 % les effectifs militaires de son pays.
Retour sur les faits marquants de ces dernières 24 heures.

Au lendemain du 24 août 2022, journée très symbolique pour les résidents ukrainiens, la guerre entre Kiev et Moscou persiste. Après la frappe qui a touché la gare ferroviaire de Tchapline, plusieurs personnalités politiques ont apporté leur soutien aux victimes et dénoncé cette attaque contre les Ukrainiens. Depuis ce jeudi 25 août, une partie de l'Ukraine est une nouvelle fois sous le contrôle de l'armée russe. En effet, la centrale nucléaire de Zaporijia est désormais privée de son réseau électrique, provoquant un véritable sentiment d'inquiétude. 

Des armes à sous-munitions utilisées. La Russie a massivement utilisé des armes à sous-munitions en Ukraine, causant des centaines de victimes civiles et endommageant des habitations, des écoles et des hôpitaux, a déclaré jeudi un organisme de surveillance. "Des centaines d'attaques d'armes à sous-munitions menées par les forces russes ont été documentées, signalées ou auraient eu lieu en Ukraine cette année", indique l'Observatoire des armes à sous-munitions (Cluster Munition Coalition, CMC) dans son rapport annuel.

"Les forces ukrainiennes semblent également avoir utilisé l'arme à plusieurs reprises dans le conflit en cours", qui a débuté le 24 février avec l'offensive russe, selon l'organisme. Ni la Russie ni l'Ukraine n'ont adhéré à la convention interdisant ces armes, qui a 110 États parties et 13 autres signataires. Les armes à sous-munitions, larguées par des avions ou envoyées par de l'artillerie, explosent en l'air, relâchant de nombreuses bombes plus petites qui s'éparpillent sur un large territoire. Certaines d'entre elles n'explosent pas et deviennent alors dangereuses comme des mines.

Bombardement russe. Le gouverneur Oleh Synehubov a déclaré qu'une roquette avait touché une maison dans le village de Lebiazhe, situé à l'est de Kharkiv. Suite à cette attaque, un homme est décédé et une femme a été légèrement blessée, a précisé le Parisien

La frappe de Tchaplyne fait scandale. Ce jeudi 25 août, plusieurs personnalités politiques se sont exprimées sur la frappe qui a touché, la veille, une gare ferroviaire située dans la ville de Tchaplyne. Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a
indiqué dans un tweet que les responsables du bombardement "devront rendre des comptes".  Le secrétaire d'État américain, quant à lui, a dénoncé cette attaque. Selon le ministère de la Défense russe, "plus de 200 militaires" ukrainiens ont été tués dans la frappe. Le bilan fait état d'au moins "25 morts, dont deux enfants, et 32 blessés", selon des informations fournies jeudi matin sur Telegram par l'opérateur des trains ukrainiens.

Un tribunal international en Ukraine. Selon Andriï Smirnov, le chef adjoint de l'administration présidentielle ukrainienne, Kiev a pour but de créer un tribunal international. Ce dernier, qui devrait voir le jour dès l'année prochaine, aura pour but d'y juger le président russe, Vladimir Poutine, et les responsables de l'invasion de l'Ukraine, qui dure depuis le 24 février dernier. "C'est la seule option pour que soient tenus rapidement responsables les criminels qui ont démarré la guerre contre l'Ukraine. La meilleure, la plus rapide et la plus efficace", a indiqué le haut responsable. 

Plus d'effectifs à venir au sein de l'armée russe. Le président russe aurait signé un décret ce jeudi 25 août pour augmenter les effectifs militaires russes, les portant à plus de deux millions de membres. En effet, il prévoit de les augmenter de 10 %, soit environ 137.000 soldats supplémentaires. Ce décret prendra effet à partir du 1er janvier 2023.

Manque de connexion. Une nouvelle fois, la plus grande centrale nucléaire d'Europe provoque l'inquiétude. Sous contrôle russe, la centrale de Zaporijia est désormais privée de son réseau électrique, indique l'opérateur ukrainien Energoatom sur Telegram, jeudi 25 août. Des incendies provoqués par les Russes pourraient être à l'origine de cette coupure historique, selon l'opérateur. Depuis plusieurs semaines, Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de plusieurs bombardements ayant ciblé cette centrale nucléaire. Un incident grave, qui a déjà eu lieu au début du mois d'août. 


M.C avec l'AFP

Tout
TF1 Info