Les préparatifs pour une contre-offensive ukrainienne sont terminés, estime Volodymyr Zelensky.Un ministre indonésien a proposé un cessez-le-feu en Ukraine "sur les positions actuelles" que son homologue ukrainien a catégoriquement rejeté.Les faits marquants de ces dernières 24 heures.
Deux civils tués à Belgorod. De nouveaux bombardements ukrainiens sur la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, ont fait samedi au moins deux morts et deux blessés, a affirmé le gouverneur de ce territoire touché ces derniers jours par des tirs nourris. Dans un communiqué sur Telegram, Viatcheslav Gladkov a précisé qu'une "femme âgée" avait été tuée par des tirs sur la localité de Novaïa Tavoljanka, frontalière de l'Ukraine. Une autre femme a succombé à de "nombreuses blessures" d'éclats d'obus dans le village voisin de Bezlioudovka, a-t-il indiqué, ajoutant qu'un homme a aussi été blessé par des éclats "à la poitrine et aux membres supérieurs et inférieurs" et hospitalisé.
Vingt blessés dans une attaque aérienne à Dnipro. Une attaque aérienne à Dnipro dans le centre de l'Ukraine a fait 20 blessés samedi soir, dont trois enfants atteints très grièvement, ont annoncé les autorités ukrainiennes. Le président Volodymyr Zelensky a accusé les Russes d'avoir "attaqué la ville" située au centre du pays.
L'Ukraine prête à une contre-offensive. Les préparatifs pour une contre-offensive ukrainienne sont terminés, mais les pertes en vies humaines pourraient être lourdes à cause de la supériorité aérienne russe, a estimé le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans une interview publiée samedi par le Wall Street Journal. "A mon avis, à partir d'aujourd'hui, nous sommes prêts (...) Nous croyons fermement que nous allons réussir", a-t-il ajouté, précisant qu'il ne savait pas "combien de temps cela prendrait". Il a toutefois prévenu que l'offensive serait "dangereuse" sans une aide occidentale accrue pour contrer les attaques aériennes russes. "Tout le monde sait qu'une contre-offensive sans supériorité aérienne est très dangereuse", a ajouté le président ukrainien.
Le plan de paix indonésien refusé par l'Ukraine. Ce samedi, un ministre indonésien a proposé un cessez-le-feu en Ukraine "sur les positions actuelles", des zones démilitarisées qui seraient garanties par des observateurs et des forces de maintien de la paix de l'ONU. Il a aussi suggéré à terme un "référendum dans les zones disputées" organisé par les Nations unies. Son homologue ukrainien, Oleksii Reznikov, participant à la réunion, a catégoriquement rejeté cette proposition. "Cela ressemble à un plan russe, pas à un plan indonésien", a-t-il déclaré. Et de poursuivre : "Nous n'avons pas besoin que ce médiateur vienne à nous (avec) cet étrange plan."
Les combattants de Wagner prêts à défendre Belgorod. Le patron du groupe paramilitaire Wagner a assuré samedi qu'il était prêt à envoyer ses unités défendre la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine et frappée ces derniers jours par d'intenses bombardements et des attaques. "Si le ministère (russe) de la Défense n'arrête pas ce qui est en train de se passer dans la région de Belgorod (...) où des territoires russes sont dans les faits en train d'être capturés, alors évidemment on arrivera", a indiqué Evguéni Prigojine.
Sur le
même thème
Tout
TF1 Info
- Culture, médias et divertissementDécès de Jean-Pierre Elkabbach à 86 ans
- Sujets de sociétéTaxes, carburants, inflation... Les Français face à la vie (très) chère
- InternationalHaut-Karabakh : l'enclave au centre des tensions entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan
- Police, justice et faits diversDisparition inquiétante de Lina, 15 ans, en Alsace
- Police, justice et faits diversAttentat de Magnanville : sept ans après, l'heure du procès