Guerre en Ukraine : la contre-offensive ukrainienne se fait attendre

Discours à la nation de Poutine, réponse de Biden... Le point sur la situation en Ukraine

par M.L (avec AFP)
Publié le 22 février 2023 à 8h36
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Source : TF1 Info

Le dirigeant russe a livré un virulent discours mardi, assurant poursuivre "méthodiquement" l'invasion russe.
"L'Ukraine ne sera jamais une victoire pour la Russie", a déclaré en retour Joe Biden.
L'économie russe est fragilisée, contrairement à ce qu'affirme la propagande de Moscou, a estimé Emmanuel Macron.
Retour sur les principales informations des 24 dernières heures.

Vladimir Poutine maintient ses "objectifs". Dans un virulent discours à la nation, le dirigeant russe a juré de poursuivre "méthodiquement" son offensive lancée il y a presque un an en Ukraine, promettant d'"atteindre nos objectifs". Les Occidentaux veulent "en finir avec nous une bonne fois pour toutes", a-t-il tonné, rejetant sur eux la responsabilité du conflit. Le chef du Kremlin a également annoncé le retrait de la Russie du traité russo-américain New Start sur le désarmement nucléaire. 

Joe Biden contrecarre. Le président américain lui a répondu le même jour depuis Varsovie, en Pologne, que "l'Occident ne complote pas pour attaquer la Russie". Il a toutefois prévenu, au lendemain d'une visite surprise à Kiev lundi, que le soutien des États-Unis à l'Ukraine "ne faiblira pas". "L'Ukraine ne sera jamais une victoire pour la Russie, jamais", a martelé le chef de la Maison Blanche. 

Giorgia Meloni à Kiev. Prenant le relais de Joe Biden, la Première ministre italienne Giorgia Meloni s'est rendue à Kiev mardi, où elle a assuré que Rome "n'a pas l'intention de faiblir" dans son "soutien total" à l'Ukraine. Évoquant de possibles livraisons d'armes supplémentaires à l'Ukraine, elle a indiqué que l'Italie était "concentrée sur les systèmes de défense anti-aérienne", déjà promis aux côtés de la France, mais que l'envoi d'avions était "une décision à prendre avec les partenaires internationaux".

"L'économie russe souffre beaucoup", selon Emmanuel Macron

Les sanctions contre Moscou efficaces, selon Emmanuel Macron. "L'économie russe souffre beaucoup", a affirmé mardi le président français, qui a dit "ne pas croire" à la "propagande" des statistiques officielles de Moscou. Interpellé en marge d'un déplacement au marché de Rungis, à propos des chiffres officiels sur la contraction du Produit intérieur brut (PIB) russe de 2,1% en 2022, le président français a estimé "que c'est beaucoup plus".

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Réassorts de munitions pour l'Ukraine. Les pays membres de l'UE vont puiser dans leurs stocks pour accélérer les fournitures d'armes et de munitions pour l'Ukraine, a assuré mardi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, prévoyant une décision à ce sujet "la semaine prochaine".

Pékin appelle au "dialogue". La Chine a appelé mardi à "promouvoir le dialogue" en Ukraine, se disant "très inquiète" du conflit qui "s'intensifie et devient même hors de contrôle", par la voix de Qin Gang, son ministre des Affaires étrangères. Le patron de la diplomatie chinoise, Wang Yi, doit rencontrer le ministre des Affaires étrangères russe Sergei Lavrov mercredi à Moscou et pourrait rencontrer également Vladimir Poutine, selon l'agence de presse russe Tass. La France, elle, surveille "de près" l'activité de certaines "sociétés privées chinoises" susceptibles de fournir de l'aide à la Russie, a indiqué mardi la cheffe de la diplomatie Catherine Colonna. Washington déjà accusé Pékin de vouloir fournir des armes à Moscou, ce qu'elle dément

"Navire espion" russe en mer du Nord

Un "navire espion" russe inquiète Bruxelles. La Belgique a ouvert une enquête sur les activités d'un "navire espion" russe repéré en novembre dans des zones où se trouvent des parcs éoliens, des gazoducs sous-marins et des câbles de communication, a annoncé mardi le ministre de la Mer du Nord Vincent Van Quickenborne. "Le passage de ce navire s'inscrit sans aucun doute dans le contexte plus large de la guerre en Ukraine", a-t-il estimé.

Les tensions grimpent entre Wagner et l'armée russe. Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, a accusé mardi l'état-major de son pays de "trahison" pour refuser selon lui de fournir du matériel à ses mercenaires, en première ligne dans l'est de l'Ukraine. "Une tentative de détruire Wagner", a-t-il accusé, marquant une nouvelle escalade dans les tensions entre ce groupe et l'armée russe.


M.L (avec AFP)

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