Guerre en Ukraine : la contre-offensive ukrainienne se fait attendre

Sommet du G7 : Volodymyr Zelensky attendu au Japon

par M.G avec AFP
Publié le 19 mai 2023 à 10h20, mis à jour le 19 mai 2023 à 10h52
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Source : TF1 Info

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, est attendu en personne au sommet du G7 qui se tient de vendredi à dimanche à Hiroshima, au Japon.
Les dirigeants des pays conviés doivent y discuter de nouvelles sanctions contre la Russie.
La question de la diversification des chaînes d'approvisionnement, pour se prémunir contre le risque de "coercition économique" de la Chine, devrait également être sur la table.

Il sera bien au rendez-vous. Alors qu'il était censé suivre le sommet à distance, Volodymyr Zelensky devrait se déplacer au Japon pour assister au prochain G7. L'arrivée imminente à Hiroshima, symbole mondial de la paix, du chef d'État, a été confirmée à l'AFP par une source proche du dossier, qui n'a pas donné d'autres précisions. "Des choses très importantes seront décidées sur place, et donc la présence, la présence en personne de notre président est absolument essentielle pour défendre nos intérêts", met en avant le secrétaire du Conseil de sécurité ukrainien, Oleksiï Danilov.

Armements et sanctions contre Moscou

Au pays du Soleil-Levant, le président ukrainien, qui s'est transformé en chef de guerre ces quinze derniers mois, pourra réitérer sa demande d'avions de combat pour mieux s'opposer aux troupes russes, alors que des pays européens commencent à évoquer la possible livraison de F-16 de fabrication américaine. Plus généralement, il compte bien demander des aides supplémentaires, que ce soit sur le plan financier ou militaire. 

Le G7 reste uni face à la menace de la Russie et ferme dans son soutien à l'Ukraine

Rishi Sunak

Toujours au sujet de la guerre en Ukraine, mais cette fois vis-à-vis de l'autre partie, France, États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Japon, Italie et Canada veulent, une nouvelle fois, durcir les sanctions à l'encontre de la Russie. Washington a donné le ton en annonçant, dès vendredi 19 mai au matin, des mesures pour "restreindre de manière importante l'accès de la Russie à des produits nécessaires à ses capacités de combat". Le Royaume-Uni a suivi avec des restrictions sur le secteur minier russe, dont sa lucrative industrie du diamant, qui rapporte chaque année plusieurs milliards de dollars à Moscou. "Le G7 reste uni face à la menace de la Russie et ferme dans son soutien à l'Ukraine", résume le Premier ministre britannique, Rishi Sunak.

D'ores et déjà, les Sept ont convenu de nouvelles sanctions visant à "priver la Russie des technologies, des équipements industriels et des services du G7 qui soutiennent son entreprise guerrière". Elles incluent des restrictions sur les exportations de biens "essentiels pour la Russie sur le champ de bataille", ainsi que le ciblage d'entités accusées d'acheminer du matériel vers le front pour le compte de Moscou, détaille un communiqué en date de ce vendredi.

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Par ailleurs, les discussions entre les principales démocraties industrialisées devraient aussi porter sur la Chine et sur les précautions à adopter pour se prémunir contre le risque de "coercition économique" de Pékin. "Nous voulons organiser les relations d'approvisionnement, de commerce et d'investissement à l'échelle mondiale de manière à ce que les risques ne soient pas accrus par la dépendance à l'égard de certains pays", a planté jeudi le chancelier Olaf Scholz. Ce ne sera "pas un G7 de la confrontation" mais "un G7 de la coopération et de l'exigence à l'égard de la Chine", estime, de son côté, Paris. 


M.G avec AFP

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