Emmanuel Macron se rend ce vendredi à Munich (Allemagne) pour assister à la Conférence sur la sécurité.La guerre en Ukraine devrait être le principal sujet de discussions.Le chef de l'État y évoquera les "moyens d'assurer la défaite de la Russie", selon l'Élysée.
Un déplacement international à l'approche du premier anniversaire de la guerre en Ukraine. Ce vendredi, le président de la République Emmanuel Macron se rend à Munich (Allemagne) à l'occasion de la Conférence sur la sécurité, une réunion annuelle dans la capitale bavaroise.
D'après l'Élysée, le chef de l'État dressera en début d'après-midi "le bilan de la première année du conflit en Ukraine et de tout ce que la France a fait depuis l'agression par la Russie". Il regardera, "au-delà des moyens d'assurer la défaite de la Russie, la sortie de crise et, demain, le genre de mécanismes qui seront nécessaires pour garantir la stabilité en Europe et assurer que ceci ne se reproduira pas", a ajouté la présidence française.
Macron pour une "sortie propre et négociée du conflit"
Ces derniers mois, Emmanuel Macron s'était attiré les foudres de certains de ses partenaires européens, notamment à l'est, en appelant à ne pas "humilier" la Russie et à lui offrir des "garanties de sécurité". Il met désormais beaucoup plus l'accent sur la nécessité de soutenir l'Ukraine, "jusqu'à la victoire", et sa décision en janvier d'envoyer des chars légers AMX10 à Kiev a été saluée par son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky comme un signal important.
Pour l'Élysée, "sur la question de l'après, de la sortie de guerre, la position du président de la République est constante" : il s'agit "le moment venu, et avec les Ukrainiens, de pouvoir avoir une sortie propre et négociée du conflit". "Quand le moment viendra, nous serons prêts à faciliter, aider et préparer une négociation", a relevé une conseillère du président Macron, en insistant sur l'unité de vue entre les présidents sur le sujet.
Toutefois, dans le temps présent, "la période n'est pas à la négociation". "Surtout pas côté russe, mais pas non plus côté ukrainien", souligne l'Élysée, qui assure que la période est toujours à la "guerre de haute intensité."
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