Le parquet national antiterroriste (Pnat) annonce, ce lundi soir, l'ouverture d'une enquête, notamment pour crimes de guerre, après la mort de Frédéric Leclerc-Imhoff.Le journaliste de BFMTV a été tué ce lundi en Ukraine, alors qu'il suivait un convoi humanitaire.
Quelques heures après l'annonce de la mort de Frédéric Leclerc-Imhoff, journaliste de BFMTV tué en Ukraine, le pôle crimes contre l'humanité et crimes de guerre du parquet national antiterroriste (Pnat) ouvre une enquête de flagrance. Cette enquête concerne aussi les blessures subies par Maxime Brandstaetter, le journaliste avec qui Frédéric Leclerc-Imhoff formait un binôme sur le terrain.
Enquête ouverte pour "atteinte volontaire à la vie d'une personne protégée par le droit international"
L'enquête est ouverte des chefs "d'atteinte volontaire à la vie d'une personne protégée par le droit international des conflits armés", "attaques délibérées contre des personnes qui ne prennent pas part directement au conflit", et "attaques délibérées contre le personnel et les véhicules employés dans le cadre d'une mission d'aide humanitaire", précise le Pnat. L'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité et les crimes de haine sera chargé des investigations.
Frédéric Leclerc-Imhoff, 32 ans, a été tué ce lundi 30 mai "par un bombardement russe sur une opération humanitaire", a déploré la ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna. Invitée de LCI, la cheffe de la diplomatie française a dénoncé "un drame, un crime sur lequel il faudra enquêter".
Au moins cinq autres enquêtes pour des faits commis au préjudice de ressortissants français en Ukraine ont été ouvertes par le Pnat depuis le début de la guerre.