Guerre en Ukraine : les attaques en Russie se multiplient

Incursion armée en Russie, formation des pilotes ukrainiens... Le point sur la situation en Ukraine

par M.G avec AFP
Publié le 24 mai 2023 à 8h15, mis à jour le 1 juin 2023 à 10h54
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Source : Sujet TF1 Info

La Russie a affirmé mardi avoir repoussé plusieurs dizaines de "saboteurs", dans la région de Belgorod.
Plus tard dans la journée, la France et l'Union européenne ont renouvelé leur soutien à Kiev, pointant "la pleine responsabilité de la Russie dans le déclenchement et la poursuite de la guerre".
Voici les faits marquants de ces dernières 24 heures.

La Russie repousse une intrusion à Belgorod. Des "saboteurs" ukrainiens qui se sont introduits dans la région de Belgorod, en territoire russe, dans la région de Belgorod, ont été repoussés, a annoncé mardi la Russie. "Les formations nationalistes ont été bloquées et écrasées", assure le ministère de la Défense. "Le reste des nationalistes ont été repoussés sur le territoire de l'Ukraine, où les frappes [...] se sont poursuivies jusqu'à leur élimination totale", ajoute-t-il, affirmant avoir tué "plus de 70 terroristes ukrainiens"

Selon les autorités locales, un civil a été tué, dans le village de Kozinka, et une femme est décédée d'une insuffisance cardiaque lors de son évacuation en marge de cette attaque. Treize personnes ont aussi été blessées "à la suite des actions criminelles" des combattants ukrainiens. En fin de journée, le régime "antiterroriste" mis en place dans la région a été levé. 

Des pilotes ukrainiens formés en Pologne ?

Paris plus que jamais derrière Kiev. La France et l'Union européenne sont déterminées à soutenir l'Ukraine "dans la durée" et "dans tous les domaines", a martelé le ministère des Affaires étrangères français, via son directeur général des affaires politiques et de sécurité Frédéric Mondoloni, lors d'une rencontre avec l'émissaire chinois Li Hui.  Au cours de cet entretien avec l'envoyé spécial de Pékin en Europe pour discuter d'un règlement politique du conflit russo-ukrainien, le diplomate a souligné "la pleine responsabilité de la Russie dans le déclenchement et la poursuite de la guerre". Kiev "exerçait son droit de légitime défense", a-t-il rappelé. 

Vers une formation de pilotes ukrainiens en Pologne. Après le feu vert de Washington pour la livraison, par d'autres pays, d'avions de combat américains F-16, la Pologne s'est dite être prête à entraîner des pilotes ukrainiens sur ces appareils différents de ceux, de conception soviétique, que l'armée de Kiev utilise en temps normal. "Nous sommes prêts à former des pilotes sur les avions F-16, mais cette formation n’a pas encore commencé", a glissé le ministre de la Défense polonais Mariusz Blaszczak, à l'issue d'une réunion des ministres de la Défense de l'UE consacrée au soutien militaire à l'Ukraine. 

La situation d'Evan Gershkovich ne s'améliore pas. Un tribunal russe a acté la prolongation de la détention du journaliste américain Evan Gershkovich, réclamée par les autorités. Accusé d'"espionnage" par les services de sécurités (FSB), il restera derrière les barreaux jusqu'au 30 août prochain, au moins. Dans la foulée de cette décision, les États-Unis ont réitéré leur appel à la "libération immédiate" de leur ressortissant. "Nous continuons d'appeler à la libération immédiate" d'Evan Gershkovich, ainsi qu'à celle d'un autre détenu, Paul Whelan, a déclaré le porte-parole du département d'État, Matthew Miller, à la presse.

Le secteur énergétique russe sous tension

La crise chez Gazprom. Le géant du gaz russe, Gazprom, a annoncé mardi un bénéfice net en chute de 41,4% en 2022. Il s'établit à 1226 milliards de roubles (14,2 milliards d'euros) sur l'année écoulée contre 2093 milliards de roubles (24,2 milliards d'euros) l'année précédente. Ce pilier de l'économie russe, réputé proche du pouvoir, paye notamment la forte baisse de ses exportations de gaz vers l'Europe en raison du conflit avec l'Ukraine. 

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La République tchèque ne veut plus dépendre du pétrole russe. La compagnie pétrolière tchèque Mero, contrôlée par l'État, a indiqué mardi la signature d'un accord sur l'augmentation des capacités de l'oléoduc transalpin TAL. Cela devrait permettre à Prague de ne plus dépendre du pétrole russe dès 2025. 


M.G avec AFP

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