Poutine convié au G20 : les Américains refusent de faire "comme si de rien n'était"

Benoit Leroy avec AFP
Publié le 29 avril 2022 à 22h18

Source : TF1 Info

L'Indonésie, qui préside le sommet en 2022, a confirmé l'invitation de la Russie à la réunion prévue en novembre prochain.
Le département d'État américain a répété "son opposition" à la venue de Vladimir Poutine.
Washington n'a pas précisé si Joe Biden se rendrait au sommet international.

Les États-Unis enragent de la probable venue de Vladimir Poutine au prochain sommet du G20, en Indonésie. Ce vendredi 29 avril, l'administration de Joe Biden a dit ne pas vouloir traiter avec Vladimir Poutine "comme si de rien n'était", à la suite de l'invasion, par la Russie, de son voisin ukrainien. L'Indonésie, pays hôte en 2022, a maintenu l'invitation de Moscou alors que le chef de l'État ukrainien devrait, lui aussi, être de la partie.

La participation de Joe Biden incertaine

"Les États-Unis continuent de penser que l'on ne peut pas faire comme si de rien n'était par rapport à la participation de la Russie au sein de la communauté internationale ou des institutions internationales", a déclaré la porte-parole adjointe du département d'État, Jalina Porter. Cette dernière ne précisant pas si la venue du président américain Joe Biden était remise en cause, à ce stade.

Ces déclarations font suite à la confirmation, quelques heures plus tôt, par l'Indonésie de l'invitation faite à Vladimir Poutine de venir au sommet international prévu en novembre prochain. Dans le même temps, Jakarta a annoncé avoir invité l'Ukrainien Volodymyr Zelensky.

Le président américain Joe Biden "a exprimé publiquement son opposition à la présence du président Poutine au G20", a déclaré, de son côté, la porte-parole de la Maison-Blanche Jen Psaki, saluant au passage l'invitation d'une délégation ukrainienne. Cette dernière précisant que l'invitation russe, elle, remontait à avant l'invasion.

L'Indonésie a subi de fortes pressions des Occidentaux - les États-Unis en tête - pour exclure la Russie du sommet international. Jakarta a résisté, arguant que sa position d'hôte l'obligeait à rester "impartiale". Son président suggérant que l'invitation du président ukrainien relevait du compromis.


Benoit Leroy avec AFP

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