Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est rendu ce dimanche pour la première fois depuis l'invasion russe dans l'est du pays, dans la région de Kharkiv, où il a limogé le chef de la sécurité.Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a démenti que le président Vladimir Poutine soit malade.Les faits marquants des dernières 24 heures.
Au 96e jour de l'invasion russe, les troupes de Vladimir Poutine arrachent quelques victoires. Lyssytchansk et Severodonetsk, villes-clés de l'est ukrainien, sont menacées d'encerclement par les forces russes et les séparatistes prorusses, qui cherchent à établir un contrôle complet sur le bassin minier du Donbass.
Zelensky limoge le chef de la sécurité de Kharkiv qui "ne travaillait pas à la défense de la ville". Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré dimanche qu'il avait limogé le chef des services de sécurité de Kharkiv (nord-est), qui "ne travaillait pas à la défense de la ville" depuis le début de l'invasion russe. "Je suis venu, j'ai vu, et j'ai limogé le chef des services de sécurité de la région (de Kharkiv), parce qu'il ne travaillait pas à la défense de la ville depuis les premiers jours de cette guerre, mais ne pensait qu'à lui-même", a expliqué le président Zelensky dans son message vidéo quotidien, après sa première visite dans l'est du pays depuis le début de l'invasion russe le 24 février.
Lavrov réfute que Poutine soit malade
Lavrov dément que Poutine soit malade. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a démenti dimanche que le président Vladimir Poutine soit malade, assurant qu'il n'en présentait aucun signe. La santé du président Poutine comme sa vie privée sont des sujets tabous en Russie, presque jamais évoqués en public.
Mais en réponse à une question de TF1, Sergueï Lavrov a déclaré dans un communiqué : "Je ne crois pas que quelqu'un qui ait toute sa tête puisse voir chez cette personne (Poutine) des signes d'une maladie ou d'une affection quelconques".
L'Otan a le droit de déployer ses forces en Europe orientale, selon son chef adjoint. Le chef adjoint de l'Otan, Mircea Geoana, a estimé dimanche que dans le contexte de l'invasion russe en Ukraine, l'Alliance atlantique n'était plus tenue par ses anciens engagements envers Moscou de ne pas déployer ses forces en Europe orientale. L'Acte fondateur sur les relations entre l'Otan et la Russie, signé il y a 25 ans, prévoyait entre autre des mesures visant à "prévenir toute concentration de forces conventionnelles", notamment en Europe centrale et orientale.
Vers le déblocage des nouvelles sanctions
UE/Russie : une solution examinée dimanche pour débloquer de nouvelles sanctions. Les représentants des Vingt-Sept vont examiner dimanche une solution pour débloquer le 6e paquet de sanctions de l'UE contre la Russie, dont la mesure phare est un embargo pétrolier d'ici la fin de l'année, a-t-on appris de sources européennes. Ces nouvelles sanctions sont bloquées par la Hongrie, pays enclavé sans accès à la mer, qui dépend du pétrole acheminé de Russie par l'oléoduc Droujba qui lui fournit 65% de sa consommation.
Budapest a jugé insuffisante la proposition d'une dérogation de deux années qui lui a été offerte, et a réclamé au moins quatre ans et près de 800 millions d'euros en financements européens pour adapter ses raffineries.
Les Lituaniens collectent 5 millions d'euros pour offrir un drone de combat à l'Ukraine. Les Lituaniens ont collecté plus de 5 millions d'euros lors d'une quête publique destinée à acheter un drone militaire pour l'Ukraine, en soutien à ce pays qui se défend contre l'invasion russe.
L'argent nécessaire à l'achat d'un drone turc Bayraktar TB2 a été réuni en trois jours et demi, lors d'une collecte de fonds terminée samedi soir tard, dans ce pays balte de 2,8 millions d'habitants. "C'est probablement la première fois de l'histoire que les citoyens d'un État peuvent acheter et donner des armes aussi lourdes à un autre État", a déclaré l'influenceur Andrius Tapinas, fondateur de la chaîne locale de télévision en ligne Laisves TV, à l'origine de l'initiative.
Le patriarche russe Kirill "comprend" la décision de l'Église orthodoxe d'Ukraine. Le patriarche russe Kirill a assuré dimanche "comprendre" la décision de l'Église orthodoxe d'Ukraine qui a annoncé cette semaine rompre avec la Russie en raison de l'offensive russe chez son voisin ukrainien.
"Nous comprenons entièrement les souffrances actuelles de l'Église orthodoxe d'Ukraine, nous comprenons que Sa Béatitude, le métropolite Onuphre (chef de cette Église, ndlr) et son épiscopat, doivent agir de la manière la plus sage possible pour ne pas compliquer la vie de leur peuple croyant", a déclaré le patriarche Kirill, lors de la liturgie dans la Cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou.