Donald Trump a assuré le week-end dernier qu'il allait être arrêté dans l'affaire des pots-de-vin versés à une actrice de films pornographiques.En attendant une possible inculpation pénale, des internautes ont partagé des photos de l'ancien président saisissantes de réalisme, derrière les barreaux.Elles ont été créées grâce à l'intelligence artificielle, qui a fait de gigantesques progrès en la matière.
Donald Trump interpellé par des policiers. C'est l'image qui tourne depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux. Pourtant, l'ancien président américain n'a pas encore été arrêté dans l'affaire de pots-de-vin qui empoisonne son avenir politique. À l'origine de ce buzz ? L'intelligence artificielle.
Grâce à l'outil Midjourney, chacun peut créer des images très réalistes, à la frontière des deepfakes, ces fausses images ou vidéos d'actualité destinées à tromper le public. Il suffit d'une phrase descriptive pour demander à Midjourney, l'outil privilégié pour ces créations, de fabriquer l'image de son choix. Selon le magazine Forbes, les premières images de Donald Trump entre les mains de la justice ont été postées sur Twitter par un internaute ne précisant pas qu’il s’agissait de fausses images.
pic.twitter.com/kdB6JgNvy1 — Eliot Higgins (@EliotHiggins) March 21, 2023
Depuis quelques jours, ces créations foisonnent ainsi sur Twitter, en écho à la possible inculpation pénale historique de l'ancien président des États-Unis. Par exemple, celles diffusées par le journaliste britannique Eliot Higgins, de l’organisme Bellingcat. On y voit l’ancien président lors d’un procès avec ses enfants. Les images montrent également le milliardaire républicain se confrontant à la police, ou encore avec la tenue caractéristique du détenu.
Fake photos of Donald Trump getting arrested are going viral ‼️😭 pic.twitter.com/OYcltEgtB2 — RapTV (@Rap) March 21, 2023
Signe particulier de ces images : elles ne sont pas censurées par les réseaux sociaux. Dans ses règles, Twitter précise cependant vouloir lutter contre les "médias manipulés" et se réserve le droit de placer un avertissement, si elles sont destinées à induire en erreur. TikTok précise que "les médias synthétiques ou manipulés exposant les scènes réalistes doivent être manifestement dénoncés" avec des mentions comme "synthétique", "faux", "irréel" ou "modifié". Le réseau social explique interdire complètement les deepfakes sur des personnes privées, mais pas pour les personnalités publiques.
"Bien que nous accordions plus de latitude concernant les personnalités publiques, nous ne voulons pas que ces dernières deviennent un sujet d’abus ou que des personnes soient induites en erreur au sujet des problèmes politiques et financiers", nuance TikTok.
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