Guerre en Ukraine : le conflit s'enlise

INTERVIEW - "J'y réfléchis" : Benjamin Netanyahu évoque la livraison d'un système de défense à l'Ukraine

par La rédaction de TF1info | Interview : Guillaume Debré, Bertrand Lachat
Publié le 5 février 2023 à 10h22, mis à jour le 5 février 2023 à 13h23
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Source : JT 20h WE

Près d'un an après le début de l'invasion russe de l'Ukraine, Israël est resté à l'écart du conflit.
Une position qui pourrait évoluer, selon son nouveau Premier ministre.
C'est ce qu'a laissé entendre Benjamin Netanyahu, lors d'une interview exclusive accordée à TF1.

En pleine nuit et en plein cœur de l'Iran, une frappe touche une usine supposée fabriquer des drones militaires, de ceux qui sont livrés ensuite à la Russie pour être utilisés en Ukraine. L'opération est attribuée aux services secrets israéliens. Quelques heures après sa rencontre avec Emmanuel Macron à l'Élysée, Benjamin Netanyahu a accordé une interview à TF1 et LCI, au cours de laquelle il est resté évasif quant à sa responsabilité pour cette frappe... sans aller jusqu'à la réfuter. Un entretien dont vous pouvez retrouver des extraits dans le sujet du 20h de TF1 ci-dessus, ou l'intégralité dans la vidéo ci-dessous.

L'interview exclusive de Benjamin Netanyahou sur LCISource : TF1 Info

De retour à la tête d'Israël depuis le 29 décembre dernier, le Premier ministre a confié à Guillaume Debré qu'il craint que le conflit en Ukraine ne devienne hors de contrôle. Sur la question de livraison d'armes défensives à l'Ukraine, il a toutefois concédé : "J'y réfléchis". Israël possède notamment l'un des systèmes de défense anti-aériens les plus sophistiqués au monde, le "Dôme de Fer", qui pourrait protéger plus efficacement certaines cibles civiles ukrainiennes régulièrement visées par Moscou. Mais Netanyahu veut éviter de se brouiller avec la Russie. "Nous ne voulons pas d'une confrontation militaire avec la Russie. Je ne crois pas que ça serve les intérêts de quiconque", a-t-il expliqué.

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Au Moyen-Orient, malgré l'escalade de la violence, le gouvernement israélien ultra-conservateur refuse toujours de négocier avec l'autorité palestinienne et a choisi de discuter directement avec les pays arabes. Un processus de normalisation est ainsi envisagé avec l'Arabie Saoudite, alors qu'il était encore impensable il y a peu. 

"Je serais ravi si ça devrait arriver", réagit le Premier ministre israélien, "ça amorcerait la fin du conflit israélo-arabe, et ça faciliterait une fin réaliste et satisfaisante du conflit israélo-palestinien". Benjamin Netanyahu nous confirme que "la porte est ouverte", et estime que la balle est désormais dans le camp de Riyad. Il espère même qu'un accord pourrait être conclu dès cette année.


La rédaction de TF1info | Interview : Guillaume Debré, Bertrand Lachat

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