Des centaines de manifestants pro-Bolsonaro ont déferlé dimanche 8 janvier sur Brasilia, envahissant plusieurs centres de décision.Ils refusent l'arrivée au pouvoir de Lula.Différents profils se dégagent parmi les soutiens les plus proches de l'ex-président d'extrême droite.
Il aura fallu plusieurs heures pour que les forces de l'ordre parviennent enfin à reprendre le contrôle, alors que plusieurs hauts lieux du pouvoir brésilien ont été envahis, dimanche, par centaines de partisans de l'ex-président Jair Bolsonaro. Une marée jaune et verte venue protester à Brasilia contre l'élection de son successeur de gauche Lula, provoquant des dégâts considérables dans les trois immenses palais, des trésors de l'architecture moderne qui regorgent d'œuvres d'art.
Ces partisans de l'ex-président d'extrême droite, défait d'une courte tête par Lula, réclamaient depuis le second tour, le 30 octobre dernier, l'intervention de l'armée. Ce dimanche, ils ont fait régner le chaos durant plusieurs heures, faisant sensiblement écho à l'invasion du Capitole à Washington (États-Unis) il y a deux ans. Lula, intronisé il y a une semaine tout juste pour le troisième mandat de sa carrière, a dénoncé des "vandales fascistes", affirmant que son prédécesseur les avait encouragées. Ce que ce dernier a nié, après avoir condamné l'attaque du bout des lèvres.
Parmi ses soutiens de manière générale, on retrouve "une certaine hétérogénéité", explique sur le plateau de LCI Silvia Capanema, historienne spécialiste du Brésil et maîtresse de conférences à la Sorbonne. "Il y a ses électeurs, et puis ses réseaux les plus proches", poursuit-elle dans la vidéo en tête d'article. Dans ces cercles se dessinent quelques profils principaux : des militants de "classe moyenne", "des personnes liées à l'agrobusiness", un secteur très puissant au Brésil, mais aussi des membres de "milices", énumère-t-elle.
Sans oublier "certains secteurs évangéliques, conservateurs et des réseaux d'extrême droite", ayant, eux aussi, apporté leur soutien à Jair Bolsonaro, qui se trouve désormais aux États-Unis, où il s'est retiré deux jours avant l'investiture de son successeur.
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