Obsèques de Shireen Abu Akleh : enquête ouverte sur l'action de la police après les heurts à Jérusalem

F.R
Publié le 14 mai 2022 à 14h37
La police israélienne durant les funérailles de la journaliste Shireen Abu Akleh, le 13 mai 2022
La police israélienne durant les funérailles de la journaliste Shireen Abu Akleh, le 13 mai 2022 - Source : GIL COHEN-MAGEN / AFP

La journaliste palestinienne star d'Al Jazeera a été tuée mercredi d'une balle dans la tête lorsqu'elle couvrait un raid israélien en Cisjordanie occupée, à Jénine.
Ses funérailles de la journaliste palestinienne ont été émaillés de violences à Jérusalem.
L'intervention de la police israélienne a fait une trentaine de blessés.

La police israélienne a annoncé ce samedi 14 mai qu'elle allait ouvrir une enquête après le tollé international suscité par des images montrant l'intervention des policiers lors des funérailles à Jérusalem de la journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh, dont le cercueil a failli tomber à terre.   

"Le commissaire de la police israélienne, en coordination avec le ministre de la Sécurité publique, a ordonné une enquête sur l'incident. Les conclusions de l'enquête seront présentées au commissaire dans les prochains jours", a indiqué la police dans un communiqué publié pendant le jour de repos hebdomadaire juif du shabbat.

Des milliers de Palestiniens ont participé aux obsèques de la journaliste américano-palestinienne de la TV Al Jazeera, tuée mercredi d'une balle dans la tête alors qu'elle couvrait un raid militaire israélien dans le camp de réfugiés de Jénine en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967. Elle portait un gilet pare-balles siglé "presse" et un casque de reportage.

La police israélienne devant "la violence des émeutiers"

À la sortie du cercueil de l'hôpital Saint-Joseph à Jérusalem-Est, la police a fait irruption dans l'enceinte de l'établissement et tenté de disperser une foule brandissant des drapeaux palestiniens. Le cercueil a failli tomber des mains des porteurs frappés par des policiers armés de matraques mais a été rattrapé in extremis, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux et des télévisions.

La police israélienne a indiqué que ses "officiers avaient été exposés à la violence des émeutiers, ce qui les a poussés à avoir recours à la force".


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