Japon : affaibli par une maladie chronique, le Premier ministre Shinzo Abe va démissionner

A.D.
Publié le 28 août 2020 à 10h45, mis à jour le 28 août 2020 à 13h59
Japon : affaibli par une maladie chronique, le Premier ministre Shinzo Abe va démissionner
Source : KIM KYUNG-HOON / POOL / AFP

DÉMISSION - Rattrapé par une maladie inflammatoire de l'intestin, le Premier ministre japonais Shinzo Abe, en poste depuis fin 2012, un record de longévité, a annoncé vendredi son intention de démissionner.

Il avait déjà été contraint de quitter le pouvoir en 2007 pour des raisons similaires. Affaibli par une maladie inflammatoire de l'intestin, le Premier ministre japonais Shinzo Abe a annoncé vendredi son intention de démissionner pour des raisons de santé, confirmant les informations dont la presse nippone se faisait l'écho. 

"J'ai décidé de démissionner du poste de Premier ministre", a déclaré le chef du gouvernement en poste depuis fin 2012 - un record de longévité dans l'archipel nippon - lors d'une conférence de presse, expliquant subir un retour de son ancienne maladie chronique, la rectocolite hémorragique ou colite ulcéreuse.

Dans l'attente d'un successeur

"Je vais continuer à remplir fermement mes fonctions jusqu'à ce qu'un nouveau Premier ministre soit nommé", a ajouté Shinzo Abe, qui avait refusé vendredi d'exprimer publiquement une préférence pour un successeur, affirmant que "toutes les personnes dont les noms circulent sont  des gens très capables".

Le nouveau Premier ministre sera très vraisemblablement le vainqueur d'une nouvelle élection pour la présidence du Parti libéral-démocrate (PLD), la formation dont Shinzo Abe est actuellement le chef, sans avoir de successeur clairement désigné à l'heure actuelle. Le fidèle conseiller du Premier ministre, Yoshihide Suga, actuel porte-parole du gouvernement, ainsi que le ministre des Finances Taro Aso figurent parmi les candidats pressentis.

Visiblement ému et en s'inclinant devant les caméras, Shinzo Abe s'est aussi dit "profondément désolé" envers le peuple japonais de quitter son poste environ un an avant la date initialement prévue et en pleine crise du coronavirus.


A.D.

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