MESSIE - Proche de Kim-Jong-un, l'ancienne star du basket a demandé à Donald Trump de le missionner comme messager pour la paix. Problème : les détenteurs d'un passeport américain sont persona non grata dans le royaume ermite du despote nord-coréen.
Il se sent investi d'une mission très ambitieuse. Celle d'apaiser les tensions entre les États-Unis et la Corée du Nord. Dennis Rodman, 56 ans et retraité de la NBA (passé notamment par les Lakers de Los Angeles et les Chicago Bulls) a demandé au président Donald Trump de l'envoyer au pays de son ami Kim-Jong Un, afin d'oeuvrer en faveur de la paix. Mais ce souhait n'est pas réalisable en l'état acuel des choses. Et pour cause : les détenteurs d'un passeport américain ont interdiction de voyager en Corée du Nord.
Ils m'ont dit que ce n'était pas le bon moment
Dennis Rodman à propos des officiels américains
Au cours d'une interview donnée à Pékin (Chine), Rodman a ainsi confié vouloir se rendre à Pyongyang pour la sixième fois. Il a aussi déclaré que les officiels américains l'avaient découragé à faire ce déplacement à cause de la situation entre les deux pays. "Ils m'ont dit que ce n'était pas le bon moment", a-t-il précisé, selon des propos rapportés par The Guardian.
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Pas de quoi refroidir "El Loco"
Mais pas vraiment de quoi doucher la volonté de ce gaillard de 2,01 m. Celui qui partage les passions du basket, du jet-ski, des cheveaux et du karaoké avec "Rocket Man" (surnom attiribué par Trump au dirigeant nord-coréen en raison de ses ambitions nucléaires) se dit être à la hauteur pour trouver des compromis. "Si je peux revenir là-bas (...) tu me verras en train de lui parler, et de m'asseoir et de dîner, un verre de vin, en riant et en faisant mon truc. Je suppose que les choses vont se calmer un peu", a raconté au média pékinois celui que l'on surnomme "El Loco", pour ses colorations capillaires, ses piercings et ses tatouages.
Il a également souligné qu'il était capillotracté d'imaginer Kim et Trump un jour assis autour d'une bière mais, en revanche, "une conversation de 30 secondes" était possible.
Le 1er septembre dernier, après la mort d'Otto Warmbier, un étudiant américain détenu à Pyongyang pendant plus d'un an, le département d'Etat a interdit les détenteurs d'un passeport américain en Corée du Nord. Fin novembre, le régime communiste a célébré son dernier test de missiles balistiques intercontinentaux, affirmant qu'elle pouvait désormais frapper n'importe où sur le continent américain.