FEUILLETON - La Cour suprême espagnole a annoncé mardi 5 décembre qu'elle ne sollicitait plus des autorités belges la remise de l'ex-président catalan et de ses anciens ministres
La Cour suprême espagnole, qui avait émis à l'encontre de Carles Puigdemont et de quatre de ses anciens ministres, avec lesquels il s'était exilé en Belgique, un mandat d'arrêt européen, pour que ces derniers soient remis à la justice espagnole. Il ne s'agit pas pour autant d'un arrêt des poursuites à l'encontre des ex-dirigeants catalans. Ceux-ci demeurent poursuivis pour rébellion et sédition, depuis qu'ils ont organisé un référendum d'indépendance le 1er octobre et déclaré ensuite l'indépendance de la Catalogne.
En effet, Puigdemont et ses quatre compagnons de fuite ont manifesté leur intention de rentrer en Espagne, explique en somme le tribunal suprême, qui coupe ainsi les liens avec la justice belge et éventuellement européenne dans le traitement judiciaire de l'affaire.
La décision intervient également dans un contexte particulier, puisque de nouvelles élections ont été convoquées dans la région du nord-est de l'Espagne, le 21 décembre prochain.
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