"L'héritage de Fidel Castro, ce sont les pelotons d'exécution" : la réaction tranchée de Donald Trump à la mort du leader cubain

Publié le 26 novembre 2016 à 18h33, mis à jour le 26 novembre 2016 à 18h39
"L'héritage de Fidel Castro, ce sont les pelotons d'exécution" : la réaction tranchée de Donald Trump à la mort du leader cubain

REACTION - Après l'annonce de la mort de Fidel Castro, le président américain fraîchement élu s'est contenté, ce samedi, d'un tweet lapidaire : "Donald Trump est mort", avant de déclarer que le père de la Révolution cubaine "était un dictateur brutal qui a opprimé son peuple". Des propos éloignés de l'actuel hôte à la Maison Blanche, Barack Obama.

"Fidel Castro est mort!" Après un premier tweet particulièrement laconique envoyé ce samedi depuis la Floride, Donald Trump a publié un communiqué à charge à l'encontre de Fidel Castro, décédé le vendredi 25 novembre 2016 :  "Aujourd'hui, le monde apprend le décès d'un dictateur brutal qui a opprimé son propre peuple pendant près de six décennies". 

Pour le milliardaire républicain, qui entrera à la Maison Blanche le 20 janvier, le père de la Révolution cubaine était "un dictateur brutal qui a opprimé son peuple".

"L'héritage de Fidel Castro, ce sont les pelotons d'exécution, le vol, des souffrances inimaginables, la pauvreté et le déni des droits de l'homme", a poursuivi Donald Trump. "Aujourd'hui, le monde apprend le décès d'un dictateur brutal qui a opprimé son propre peuple pendant près de six décennies". Il affirme également qu'il fera tout pour contribuer à la "liberté" du peuple cubain. Sans toutefois évoquer la politique d'ouverture menée par son prédécesseur, Barack Obama.

"Voisins et amis"

L'actuel hôte de la Maison Blanche a, au contraire, envoyé son "amitié au peuple cubain", et a rappelé que pendant son mandat présidentiel, les deux pays ont travaillé "pour aller de l'avant et bâtir un avenir dans lequel la relation entre nos deux pays ne soit pas définie par nos différences, mais par tout ce que nous partageons en tant que voisins et amis". 

Mort de Fidel Castro : à chaque région du monde sa vision du chef d'ÉtatSource : Sujet JT LCI
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Barack Obama et Raul Castro en mars 2016, au stade de la Havane.
Barack Obama et Raul Castro en mars 2016, au stade de la Havane.

Le 17 décembre 2014, les deux pays avaient ainsi annoncé le rétablissement des relations diplomatiques, un rapprochement sans précédent entre Washington et La Havane. L'été 2015, les deux ambassades avaient ainsi été solennellement ouvertes. 

Fidel Castro, l'homme qui a défié les États-Unis pendant un demi-siècleSource : Sujet JT LCI
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La rédaction de TF1info

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