La belle histoire du jour : elle sauve un petit mustang mutilé et lui fait une prothèse unique

Blessé au milieu de l'immensité boisée de l'ouest canadien, un jeune mustang n'aurait sans doute pas survécu sans l'obstination d'une passionnée. L'histoire débute aux premiers jours de septembre dernier, lorsque Anna Schneider, propriétaire d'un ranch près d'Edmonton, dans la région de l'Alberta, découvre sur Facebook la photo d'un cheval sauvage qui a perdu une partie de sa patte postérieure gauche. Très mal en point, l'animal n'a plus que la peau sur les os.

"Quand j'ai vu cette photo, j'ai immédiatement su que je voulais lui venir en aide", raconte à la chaîne canadienne Global News , Anna Schneider. La jeune femme se met alors en quête de l'animal. Après plusieurs heures de recherches dans la région, sous une pluie battante, Anna et son ami finissent par tomber sur la mère du cheval blessé. Cette dernière, après avoir semblé ignorer le duo, l'a conduit à son petit. Le mustang se tenait debout sous un arbre, un pied en moins. Une très grave blessure, dont l'origine reste inconnue, mais qui était manifestement survenue il y a de cela plusieurs mois.

Vers une première au Canada

Au vu de l'état de l'animal, Anna Schneider a pris le parti de le ramener dans son ranch pour tenter de le sauver contre l'avis de nombreuses personnes estimant plus humain, sans doute, d'abréger ses souffrances.

Mais la jeune propriétaire de chevaux, n'écoutant que son instinct, a persévéré, aidée dans son long travail de soins par un vétérinaire local. A eux deux, ils ont réussi à remettre Caleb, le nom qu'elle a donné à son pensionnaire mutilé, sur pied. Peu à peu, celui-ci a repris du poids et retrouvé une certaine aisance dans ses déplacements grâce à une sorte de prothèse que le vétérinaire lui a confectionnée.

Fort de ce succès, une nouvelle phase s'ouvre maintenant dans l'accompagnement du jeune mustang, qui pourrait être le premier équidé à recevoir une prothèse articulée au Canada. L'appareil, cette fois, lui permettrait de retrouver une allure naturelle. Un véritable challenge pour le duo de sauveteurs mais Anna est confiante : "Je ne peux juste pas attendre l'été pour le voir courir sur le près et s'amuser avec les autres chevaux, confie-t-elle. Vivre la vie heureuse qu'un cheval est censé vivre."

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