Plusieurs pays des Balkans sont bloqués depuis des années dans l'antichambre européenne.À l'issue du sommet avec les Vingt-Sept, ils ont exprimé leur "mécontentement".Et le manque de "crédibilité" de l'Union européenne.
Si l'agression russe a précipité la candidature de l'Ukraine à l'UE au sommet européen, les Balkans, eux, sont repartis bredouilles. Organisée ce jeudi, la rencontre des Vingt-Sept devait pourtant "envoyer un message fort et réénergiser la relation" avec la région, selon les mots de Charles Michel, président du conseil européen. En vain. "Nous n'avons rien obtenu", a sèchement résumé, le président serbe Aleksandar Vucic, aux côtés de ses homologues macédoniens et albanais.
Un "coup dur" pour la crédibilité
Parmi les points noirs : le veto opposé de la Bulgarie, à l'ouverture des négociations d'adhésion avec la Macédoine du Nord, pour des raisons de contentieux historiques et culturels. Kiril Petkov, le Premier ministre bulgare renversé mercredi soir par une motion de censure, et alors proche d'un compromis à la française, n'a pas pu changer la position de son Parlement. L'institution, qui l'a fait chuter, pourrait toutefois décider de lever le veto dès ce vendredi.
Sofia a également bloqué les négociations avec l'Albanie, dont la candidature est couplée à celle de la Macédoine du Nord. Un geste aussitôt dénoncé par Premier ministre albanais, Edi Rama, qui a déploré l'immobilité des membres de l'UE. "C'est un coup dur pour la crédibilité de l'Union européenne", a-t-il fustigé. Mais les Vingt-Sept n'ont pas encore pu se défendre : la conférence de presse prévue à l'issue du sommet a été annulée, officiellement pour une question de temps. Le signe pour le chef du gouvernement albanais qu'ils "se sentent vraiment très mal face à ce qui se passe".

Face à l'empressement de leurs homologues auprès de l'Ukraine et de la Moldavie, les dirigeants des Balkans occidentaux n'ont pas caché non plus leur amertume. Ils ont toutefois conseillé de ne "pas se faire d'illusions" sur ce statut de candidat, car le processus pour l'adhésion sera très long. "La Macédoine du Nord est candidate depuis 17 ans, si je n'ai pas perdu le compte, et l'Albanie depuis huit ans", a rappelé Edi Rami.
De leur côté, la Serbie attend depuis 2012 et le Monténégro négocie depuis 2010. La Bosnie-Herzégovine et le Kosovo, qui n'est pas reconnu par cinq membres de l'UE, ne sont encore que des "candidats potentiels".
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