La fuite de Carlos Ghosn en partie financée par une société basée à Dubaï ?

Publié le 7 janvier 2020 à 18h31
JT Perso
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Source : 24H PUJADAS, L'info en questions

FINANCEMENT - Depuis plusieurs jours, la fuite rocambolesque de Carlos Ghosn du Japon vers le Liban réserve chaque jour un nouveau rebondissement. Ce mardi, Le Monde affirme qu'une partie de l'évasion du magnat déchu aurait été financée par la société Al-Nitaq Al-Akhdhar General Trading, basée à Dubaï, qui aurait payé 175.000 euros pour la location du jet privé.

A chaque jour sa révélation. Alors que Carlos Ghosn aurait, selon le Wall Street Journal, fui le Japon aidé de deux "barbouzes" spécialisés dans la libération et l’exfiltration d’otages, Le Monde révèle ce mardi que l’ancien patron déchu de Renault et Nissan aurait bénéficié d’une aide extérieure pour le financement de son évasion. Cette évasion rocambolesque aurait d'ailleurs coûté à l'homme d'affaires au total la coquette somme de 20 millions de dollars. 

Selon le journal français, qui s'appuie sur les premières révélations de L’Express, la société Al-Nitaq Al-Akhdhar General Trading, basée à Dubaï, aurait réglé le 26 décembre dernier, par le biais de son compte au sein de la banque américaine Citibank, le paiement d’une facture de 175 000 dollars à la société turque MNG Jet, pour la location du Bombardier Global Express immatriculé TC-TSR, jet privé qui aurait servi à Ghosn de quitter le Japon pour le Liban.

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Selon le Financial Times, Al-Nitaq al-Akhdhar est liée à un ancien militaire britannique répondant au nom de Mike Douglas. Ce dernier a prospéré après la guerre en Irak en proposant des services liés à l'aviation dans le pays. Mike Douglas a néanmoins démenti toute implication dans la fuite de Carlos Ghosn : "Tous les paiements que nous avons effectués concernaient d'autres activités logistiques, de fret, mais nous n'avons affrété aucun avion. (...) Si quelqu'un affrète un avion, vous signez un accord d'affrètement. Et nous n'avons affrété aucun avion donc nous ne sommes pas impliqués."

Concernant le sort de Carlos Ghosn, le Liban a reçu début janvier une demande d'arrestation d'Interpol pour le magnat déchu de l'automobile. Cependant le Liban n'a pas d'accord d'extradition avec le Japon et n'extrade pas ses ressortissants nationaux, tout comme la  France. Carlos Ghosn a donc très peu de risque d'être renvoyé au Japon s'il demeure au Liban. L'homme d'affaires doit s'exprimer lors d'une conférence de presse mercredi.


La rédaction de TF1info

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