Séoul endeuillé par une bousculade géante

La Mecque, Iran, Indonésie... Avant le mouvement de foule à Séoul, d'autres bousculades meurtrières

I.N
Publié le 30 octobre 2022 à 10h31, mis à jour le 30 octobre 2022 à 13h42
JT Perso

Source : TF1 Info

Plus de 150 personnes sont décédées samedi en Corée du Sud dans un mouvement de foule à l'occasion des célébrations d'Halloween.
Un drame qui n'est pas sans rappeler de nombreux précédents ces dernières années.
Tour d'horizon.

Le bilan est encore provisoire, mais le mouvement de foule de samedi 29 octobre à Séoul, en Corée du Sud, s'inscrit déjà comme l'un des plus meurtriers de ces dernières années. Au moins 153 personnes ont trouvé la mort lors de la soirée d'Halloween dans la capitale sud-coréenne, la plupart après un arrêt cardiaque, tandis que des centaines de personnes sont toujours blessées ou portées disparues. Cette "tragédie", comme l'a nommée le président sud-coréen Yoon Suk-yeol, rappelle d'autres malheureux précédents.

2300 morts à La Mecque

Le 24 septembre 2015, une gigantesque bousculade sur le site de la lapidation des stèles à Mina près de La Mecque, lors du pèlerinage annuel, fait quelque 2300 morts, soit la catastrophe la plus meurtrière de l'histoire du hajj. L'Iran, qui a annoncé la mort de 464 de ses pèlerins, a vivement mis en cause l'Arabie saoudite pour son organisation jugée défaillante.

Des pèlerins ont expliqué la bousculade par la fermeture d'une route près du site de la lapidation et la mauvaise gestion par les forces de sécurité du flux des fidèles. Après l'Iran, le Mali, avec 282 morts, est le deuxième pays le plus touché.

STR / AFP

133 morts dans un stade en Indonésie

Plus récemment, le 1er octobre 2022, un mouvement de foule survient dans un stade de football à Malang (est de l'île de Java), en Indonésie, après que la police a voulu repousser des supporters avec du gaz lacrymogène, provoquant la mort de 133 personnes, dont plus d'une quarantaine d'enfants. De nombreuses victimes, prises de panique, ont été écrasées ou asphyxiées en tentant d'emprunter des portes de sortie fermées ou trop étroites. Six personnes, dont trois policiers, ont été mis en examen et le chef de la police régional transféré. Le stade Kanjuruhan va être démoli.

En Inde, le 13 octobre 2013, une bousculade en marge d'une fête religieuse près d'un temple du district de Datia, dans l'État du Madhya Pradesh (centre), fait au moins 115 morts, piétinés ou noyés, et plus de 110 blessés. Au moment de l'accident, quelque 20.000 personnes se trouvaient sur un pont enjambant la rivière Sindh. Selon les autorités locales, une rumeur sur un possible effondrement du pont percuté par un tracteur a généré un mouvement de foule.

Plusieurs bousculades aux dizaines de morts

En Côte d'Ivoire, le 1er janvier 2013, au moins 60 personnes, dont de nombreux jeunes, meurent lors d'une bousculade survenue quand une foule immense de spectateurs quittait le quartier administratif du Plateau à Abidjan après avoir assisté aux feux d'artifice de la Saint-Sylvestre.

En Iran, le 7 janvier 2020, une bousculade à Kerman (sud-est) lors des funérailles du général iranien Qassem Soleimani, auxquelles participait une foule immense, se solde par 56 morts.

En Éthiopie, le 2 octobre 2016, au moins 52 personnes décèdent selon les autorités - au moins 100, selon l'opposition - dans un mouvement de foule à Bishoftu (50 km au sud-est d'Addis Abeba), après des affrontements avec la police pendant le traditionnel festival oromo Irreecha qui marque la fin de la saison des pluies.

En Tanzanie, le 21 mars 2021, 45 personnes meurent dans une bousculade au stade de Dar es Salaam, capitale économique de la Tanzanie, où se tenait un hommage au président défunt John Magufuli.

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En Israël, le 30 avril 2021, une bousculade lors du pèlerinage marquant la fête juive de Lag Baomer au mont Meron dans le nord du pays a fait au moins 45 morts, assombrissant le plus grand rassemblement dans le pays depuis le début de la pandémie de Covid-19.


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