CHALEUR - Le mercure est monté jusqu’à 50,2°C ce 30 avril dans la ville de Nawabshah au Pakistan. Un record pour le mois d’avril sur le continent asiatique. Certains experts vont même plus loin : il s’agirait de la plus haute température enregistrée sur la planète.
Le changement climatique n’en finit pas de bouleverser notre planète. Rien que sur le mois d’avril, au moins sept pays ont vu leur record de température mensuel exploser, selon Geoclimat. Au Pakistan, le thermomètre a même atteint des sommets dans la ville de Nabwabshah, une ville située à moins de 200 kilomètres de l’Océan Indien. La température enregistrée, 50,2 degrés Celsius constituent même le record de chaleur sur le mois d’avril pour tout le territoire asiatique, comme le rapporte le météorologue de Météo France Etienne Kapikian.
🌡️🔥Exceptionnel 50.2°C à Nawabshah au #Pakistan ce lundi 30/04/2018, #RECORD national de chaleur pour un mois d'avril ! 🔥🌡️ (précédent : 50°C à Larkana le 19/04/2017) *** aussi un nouveau record mensuel pour tout le continent asiatique ! *** pic.twitter.com/GTCOJuDT9Q — Etienne Kapikian (@EKMeteo) 30 avril 2018
Les 1,1 million d'habitants ont quelque peu souffert de ce pic : "Cette chaleur insupportable a forcé les gens à rester à l'intérieur toute la journée", rapporte ainsi le journal Dawn. "Les routes et les marchés ont été désertés et les activités commerciales ont dû être stoppées". Une ville fantôme en somme.
Un record du monde ?
Interrogé par le Washington Post, un expert est même allé plus loin. Il s'agirait de la plus haute température "jamais observée sur Terre de manière certaine" par des instruments modernes, selon Christopher Burt, spécialiste des conditions météorologiques extrêmes. Que veut-il dire par là ? Que l'actuel record - 51° - enregistré en avril 2001 à Santa Rosa au Mexique, ne serait pas très "fiable".
Il semble que l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM) ne viendra pas à la rescousse pour départager les deux villes. "Je ne pense pas que l'OMM veuille s'investir dans ce type de record mensuel mondial parce que remonter dans le temps et étudier toutes les possibilités seraient une tâche impossible", assure Christopher Burt à nos confrères de Mashable. Mais selon Randy Cerveny, rapporteur de la commission des records de températures pour l’organisation, Christopher Burt dirait vrai : "Il est plutôt rigoureux pour ce genre de choses."
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