Le fait divers du jour : elle veut récupérer ses chiens, elle se retrouve enfermée à la fourrière

Publié le 19 juin 2016 à 13h00
Le fait divers du jour : elle veut récupérer ses chiens, elle se retrouve enfermée à la fourrière

NOS AMIES LES BÊTES - Une Britannique s'est retrouvée enfermée à la fourrière après avoir refusé de payer l'amende pour récupérer ses deux chiens, ramassés à quelques mètres de chez elle.

Metronews a fait le tour de la presse internationale et vous livre le fait divers du jour...

Elle s'est retrouvée enfermée à la fourrière. Stephanie Saleh, une Britannique de 41 ans de Biddick Hall - une petite ville du nord-est de l'Angleterre - a vu rouge lorsqu'elle a découvert que ses deux chiens avaient été mis en cage jeudi sans même en avoir été avertie. Pourtant, Coco, berger allemand âgé de 2 ans, et Lola, son chihuahua d'un an, portent tous deux une puce électronique qui permet d'identifier facilement leur propriétaire.

Trop tard, la fourrière est venue les chercher

Jeudi soir, cette mère de famille qui travaille dans un bar découvre que ses deux compagnons à quatre pattes ont filé par la porte de derrière de son jardin. Un message posté sur Facebook l'avertit qu'une voisine les a retrouvés mais a entre-temps appelé la fourrière. Trop tard, un gardien est venu les chercher.

Stephanie fonce alors au refuge qui ne se trouve qu'à quelques kilomètres de chez elle, dans la ville d'à côté. Mais la fourrière est fermée et impossible de les joindre par téléphone. Elle est obligée de revenir le lendemain matin.

"C'était horrible"

Vendredi, l'agent présent à la réception lui demande de s'acquitter d'une amende de près de 110 euros, ce qu'elle refuse. Elle estime que ses chiens n'étaient pas des animaux errants et qu'il aurait suffit que la fourrière la prévienne par téléphone pour qu'elle vienne immédiatement les chercher. Le ton monte. Elle décide de s'en aller : elle prend ses chiens et monte dans sa voiture. Mais l'agent ne voit pas les choses de la sorte et l'enferme dans la fourrière.


"C'était horrible, a-t-elle témoigné pour The Shields Gazette , un journal local. Alors que j'essayais de partir avec les chiens, un des gardiens a crié : "Fermez la porte". Je me suis alors mise à paniquer. Je voulais juste me sortir de là. Dans mon travail, je dois souvent gérer des personnes alcoolisées ou agressives, mais en aucune manière je n'ai le droit de les emprisonner. J'ai été enfermée au moins 45 minutes."

Elle griffe la main d'un employé

Alors que la grille d'entrée est verrouillée, la jeune femme tente le tout pour le tout et dérobe les clés dans la poche d'un des agents. Mais dans la précipitation, elle lui griffe la main. La direction de l'établissement appelle alors la police et empêche Stephanie de s'enfuir. Vu l'ampleur prise par les événements, la maîtresse décide d'attendre l'arrivée des forces de l'ordre.

La direction de la fourrière a confirmé avoir détenu Stephanie mais a assuré qu'il s'agissait d'une procédure habituelle avec ceux qui refusent de s'acquitter de leurs dettes. La jeune femme a dû payer les 110 euros en échange de l'assurance qu'aucune plainte ne serait déposée contre elle pour coups et blessures.

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La rédaction de TF1info

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