Le fait divers du jour : la puéricultrice sadique faisait vivre un enfer aux enfants de la garderie

Publié le 15 janvier 2016 à 13h26
Le fait divers du jour : la puéricultrice sadique faisait vivre un enfer aux enfants de la garderie

ETATS-UNIS – Une puéricultrice de Virginie a été jugée coupable de cruauté envers des enfants après avoir encourager des bagarres entre les tout-petits dont elle avait la garde, et les avoir elle-même maltraités pour se divertir. Elle risque 41 ans de prison.

Metronews a fait le tour de la presse internationale et vous livre le fait divers du jour...

Certains des enfants, âgés de 16 mois à deux ans, seraient devenus violents à la maison, d'autres auraient complètement cessé de parler. Sarah Jordan, puéricultrice à la "Minnieland Academy" de Woodbridge, en Virginie, a "fait d'énormes dégâts psychiques" sur les tout-petits dont elle avait la garde, a dénoncé le procureur lors de sa comparution, cette semaine, devant un tribunal. Jugée coupable à l'issue de son procès de 13 chefs d'accusation, dont celui de cruauté envers des enfants, elle risque 41 ans de prison.

Un "fight club pour bébés"

Avant que ses agissements ne soient dénoncés dans rapport des services sociaux en 2013, nous raconte le New York Daily News , la jeune femme de 31 ans a fait vivre durant six mois un enfer aux enfants, avec la complicité d'une collègue qui comparaîtra prochainement pour des motifs similaires. D'un côté, elle les incitait à se battre, au point qu'elle est accusée d'avoir organisé un "fight club pour bébés". De l'autre, elle les maltraitait elle-même.

Selon le rapport des services sociaux et les témoignages de collègues et parents, elle piétinait ainsi les orteils d'enfants ne portant pas de chaussures, les giflait sans raison apparente, ou leur faisait manger de la nourriture épicée. Le tout, à chaque fois, en riant, car il s'agissait pour elle de se divertir. Elle aurait également déclaré à une fillette qu'elle était "laide" et ressemblait "à un rat", ou se moquait de l'odeur des enfants qu'elle laissait en couche sale. Elle avait également repéré ceux qui avaient peur de l'eau et les aurait forcés à plonger dans une piscine gonflable durant l'été, ou leur aurait aspergé le visage avec un jet d'eau puissant. Certains des petits, traumatisés, auraient ensuite refuser de prendre des bains chez eux.

Face à toutes ces accusations, Sarah Jordan a nié en bloc, reconnaissant seulement des "jeux d'eau" avec les enfants. Elle n'a visiblement pas convaincu la Cour, qui rendra son verdict le 6 mai prochain. 

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La rédaction de TF1info

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