Maroc : 23 morts dans un accident d'autocar

S.A avec AFP
Publié le 17 août 2022 à 22h13

Source : Sujet TF1 Info

Ce mercredi, dans un accident d’autocar, au Maroc, 23 personnes sont mortes et 36 ont été blessées.
Le véhicule s’est renversé dans un virage sur une route nationale.
Un des drames de la circulation les plus meurtriers du pays.

Au Maroc, ce mercredi, vingt-trois personnes ont été tuées et 36 blessées dans un accident d'autocar à l'est de Casablanca. C’est l’un des drames de la circulation les plus meurtriers dans le pays ces dernières années, selon un bilan des autorités régionales de la Santé. Le véhicule s'est renversé dans un virage sur une route nationale dans la province de Khouribga, ont précisé les autorités locales. Elles n'ont pas fait état de touristes étrangers parmi les victimes.

L’autocar assurait la liaison entre la mégapole de Casablanca et la région rurale d'Aït Aatab, près de la ville de Béni Mellal, au pied du Haut Atlas. Les blessés ont été évacués vers l'hôpital provincial de Khouribga et une enquête a été ouverte. L'autocar est un mode de transport très utilisé par les Marocains, notamment les plus modestes qui ne peuvent s'offrir une voiture, pour se déplacer dans les zones rurales et isolées.    

Des accidents de la route très fréquents

Au Maroc, les accidents de la circulation font en moyenne près de 3500 décès et 12.000 blessés graves chaque année. Soit une moyenne de 10 morts et 33 blessés graves par jour, selon des statistiques de l’Agence nationale de la Sécurité routière (ANSR). 

Les autorités marocaines ont toutefois mis en œuvre une série de mesures pour tenter de combattre le fléau de l'insécurité routière à la suite du pire accident d'autobus de l'histoire du pays en 2012 (42 morts). "Le Maroc a érigé la sécurité routière en priorité nationale, en adoptant sa première stratégie nationale en la matière en 2005, couvrant la décennie 2004-2013, et qui a permis de maîtriser la sinistralité routière. Un nouveau Code de la route a également été adopté en 2010", a indiqué Benacer Boulâajoul, directeur de la ANSR. L’évaluation de cette première stratégie a permis d’élaborer une seconde stratégie pour la période 2017-2026. 


S.A avec AFP

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