Midterms 2022 : à six jours des élections, Joe Biden avertit contre un risque de "chaos en Amérique"

E.R. avec AFP
Publié le 3 novembre 2022 à 8h18, mis à jour le 9 novembre 2022 à 14h38

Source : TF1 Info

Les élections de mi-mandat auront lieu le 8 novembre prochain aux États-Unis.
Certains candidats républicains ont menacé de ne pas reconnaître les résultats du scrutin en cas de défaite.
Joe Biden a averti d'un risque de "chaos" et expliqué que la démocratie n'est pas "acquise".

"C'est inédit, illégal, et anti-américain". À six jours des élections américaines de mi-mandat, le président américain, Joe Biden, a mis en garde, mercredi 2 novembre, les candidats qui se disent prêts à refuser les résultats du vote, assurant que cela "ouvre la voie au chaos". "Nous ne pouvons plus tenir la démocratie pour acquise", a encore averti le dirigeant démocrate, le ton grave.

Joe Biden a rappelé l'assaut du Capitole du 6 janvier 2021, lorsque des milliers de partisans de Donald Trump s'étaient réunis à Washington pour contester les résultats de l'élection présidentielle, et déclaré ne pas "pouvoir dire que l'assaut contre notre démocratie a pris fin ce jour-là". 

Les élections de mi-mandat qui auront lieu le 8 novembre visent à renouveler l'ensemble des sièges de la Chambre américaine des représentants et un tiers de ceux du Sénat, mais aussi certains postes de gouverneurs et élus locaux. Mais des candidats "refusent de s'engager à accepter les résultats des élections", a dénoncé Joe Biden.

Parmi eux se trouve Kari Lake, candidate au poste de gouverneure dans l'État très disputé de l'Arizona. La républicaine continue de dénoncer le résultat de la présidentielle de 2020, assurant que l'élection a été volée à Donald Trump, malgré les innombrables preuves du contraire. Cette quinquagénaire menace de ne pas reconnaître le résultat de son propre scrutin. "Je vais gagner l'élection, c'est le résultat que j'accepterai", a-t-elle déclaré à CNN.

Biden appelle à s'opposer à la "violence politique"

Une situation qui "ouvre la voie au chaos en Amérique", a martelé Joe Biden, appelant également le pays à s'opposer à la "violence politique et à l'intimidation des électeurs".

Et pour cause, plusieurs élus ont dit avoir constaté une hausse des menaces et des intimidations. Le dernier exemple en date est celui de Paul Pelosi, le mari de la cheffe démocrate, Nancy Pelosi. L'homme a été attaqué à coups de marteau à son domicile vendredi 28 octobre. Depuis, l'agresseur a expliqué qu'il visait la dirigeante américaine.

Selon les enquêtes d'opinion les plus récentes, l'opposition républicaine a de très grandes chances de s'emparer de la Chambre. Le sort du Sénat reste plus incertain.


E.R. avec AFP

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