Mort du général Soleimani : l'Iran n'a pas renoncé à se venger et cherche toujours à "tuer" Donald Trump

par Marius BOCQUET avec AFP
Publié le 25 février 2023 à 17h04
JT Perso

Source : La Matinale LCI Week-end

Téhéran espère "pouvoir tuer" l'ancien président américain Donald Trump, selon un haut responsable iranien.
La République islamique cherche toujours à venger l'élimination, par Washington, du général Qassem Soleimani, en janvier 2020.
D'autres hauts responsables américains sont également visés par l'Iran.

Un haut responsable militaire iranien a affirmé, vendredi 24 février, que son pays cherchait toujours à venger l'élimination par Washington du général Qassem Soleimani en 2020, espérant "pouvoir tuer" l'ancien président américain Donald Trump. "Nous espérons pouvoir tuer Trump, (l'ancien secrétaire d'État américain Mike) Pompeo et (Kenneth) McKenzie (l'ancien chef du commandement central de l'armée américaine au Moyen-Orient), ainsi que les responsables militaires qui ont donné l'ordre d'assassiner Soleimani", a déclaré à la télévision le général Amirali Hajizadeh.

Les programmes balistiques iraniens inquiètent

Ancien chef de la Force Qods, chargée des opérations extérieures des Gardiens de la Révolution, Qassem Soleimani avait été assassiné à Bagdad dans un raid américain en janvier 2020. À l'époque, le président Trump avait déclaré qu'il avait ordonné la frappe en réponse à un certain nombre d'attaques contre les intérêts américains en Irak. Cinq jours plus tard, l'Iran avait riposté en tirant des missiles sur une base aérienne américaine en Irak qui abritait des troupes américaines. Aucun soldat n'avait été tué, mais Washington avait déclaré que des dizaines de personnes avaient souffert de lésions cérébrales traumatiques à la suite des explosions.

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Ces menaces sont prises au sérieux par les Occidentaux, alors que les programmes balistiques de la République islamique inquiètent, l'Europe et les États-Unis accusant notamment Téhéran de vouloir augmenter la portée de ses missiles et de déstabiliser le Moyen-Orient et Israël, ennemi juré de l'Iran. 

Dans son allocution télévisée, le général Amirali Hajizadeh, qui dirige la Force aérospatiale des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, a assuré que son pays était "désormais capable de frapper des navires américains à une distance de 2000 km" avec des missiles. Samedi, la télévision d'État a diffusé des images de tirs d'un "nouveau missile de croisière Paveh avec une portée de 1650 km", fabriqué par les Gardiens de la révolution. 


Marius BOCQUET avec AFP

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