MASSACRE - La Norvège commémore cette année le quatrième anniversaire de la tuerie de l'île d'Utøya. Du 7 au 9 août, l'île accueille de nouveau le camp d’été des jeunes travaillistes, pour la première fois depuis 2011.
Quatre ans après le carnage perpétré par Anders Behring Breivik, un millier de jeunes militants travaillistes se sont donné rendez-vous à Utøya pour participer à partir de vendredi au premier camp d'été à se tenir sur l'île depuis le drame. Déterminés à reprendre possession des lieux, les apprentis politiciens, y compris des survivants de la fusillade, vont planter leur tente pour quelques jours à l'endroit même où l'extrémiste de droite a fauché 69 vies le 22 juillet 2011.
"Utøya est un point de rencontre pour des jeunes engagés, un atelier politique, un endroit pour la culture, le sport, l'amitié et, ce n'est pas le moins important, l'amour", a déclaré Mani Hussaini, le chef de la Jeunesse travailliste (AUF), cette semaine lors d'une visite de presse. "Utøya, c'est aussi le lieu du jour le plus noir qu'ait connu la Norvège en temps de paix", a-t-il ajouté. "Cette île sera toujours l'endroit où l'on se souviendra de ceux que l'on a perdus mais y revenir pour le camp d'été, c'est refuser que l'histoire la plus sombre l'emporte".
21 ans de prison pour Anders Breivik
Le 22 juillet 2011, Breivik avait froidement ouvert le feu sur quelque 600 participants du camp d'été d'AUF, semant la terreur parmi les adolescents piégés sur l'îlot baigné par les eaux froides d'un lac. Quelques heures auparavant, il avait tué 8 personnes en déposant une bombe près du siège du gouvernement à Oslo. Quatre ans après, un mémorial baptisé "la clairière" a été aménagé dans les bois : suspendu aux sapins, un grand cylindre métallique y décline les noms de 60 des 69 victimes... Les autres familles ont refusé que le nom de leurs chers disparus y soit gravé.
Alors que Breivik a dit avoir voulu tarir le vivier du parti travailliste, son geste semble avoir eu l’effet inverse. Le nombre d’adhérents d’AUF a augmenté de près de 50 % depuis la tuerie pour atteindre près de 14.000 membres. Condamné en 2012, l’extrémiste de droite purge aujourd’hui une peine de 21 ans de prison susceptible d’être prolongée indéfiniment s’il reste considéré comme une menace pour la société.
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