Joe Biden a indiqué jeudi vouloir "parler" au président chinois Xi Jinping.Au menu : le ballon chinois abattu le 4 février alors qu'il survolait les États-Unis.L'incident a provoqué un nouveau refroidissement des relations entre les deux pays.
Les ballons espions au menu des discussions entre Joe Biden et Xi Jinping. Le président américain a indiqué jeudi vouloir "parler" au président chinois au sujet de l'engin abattu le 4 février alors qu'il survolait les États-Unis. Un incident qui a provoqué un nouveau refroidissement des relations entre les deux pays.
"J'espère pouvoir parler avec le président Xi et aller au fond de cette affaire, mais je ne m'excuse pas d'avoir fait abattre ce ballon", a-t-il déclaré dans sa première allocution publique sur le sujet. Il l'assure : "Nous ne voulons pas d'une nouvelle Guerre froide". Le président veut "continuer à parler avec la Chine". "Nous recherchons la concurrence, pas le conflit", a-t-il souligné. L'incident du ballon "souligne l'importance de conserver des voies de communication ouvertes entre nos diplomates et nos militaires", a insisté le président américain.
Les trois autres "objets" toujours non identifiés
Il a par ailleurs reconnu, comme d'autres responsables américains avant lui, que "rien pour l'instant" ne montrait que trois autres "objets" détruits les 10, 11 et 12 février et pour l'heure non identifiés, étaient "liés au programme chinois de ballons espions". "Ces trois objets sont vraisemblablement liés à des entreprises privées, à des activités de loisirs ou à des institutions de recherche" scientifique, a dit le président américain.
Le survol du territoire américain par cet aéronef, que Washington a accusé d'espionnage, avait suscité l'annulation in extremis d'une rare visite à Pékin du secrétaire d'État américain Antony Blinken. La Chine avait de son côté exprimé son "fort mécontentement" après que la chasse américaine eut abattu l'aéronef, un simple ballon de recherche météo ayant dérivé involontairement dans l'espace aérien américain selon elle.
Pékin avait confirmé avoir refusé un appel téléphonique du chef du Pentagone Lloyd Austin après cette destruction, survenue au large de la Caroline du Sud. La Chine a à son tour accusé des ballons américains d'avoir survolé son territoire, ce que Washington a nié.
Sur le
même thème
Tout
TF1 Info
- InternationalGuerre en Ukraine : les attaques en Russie se multiplient
- Police, justice et faits diversMeurtre d'Iris dans le Morbihan
- SportsMohamed Haouas, international français de rugby, dans la tourmente judiciaire
- Police, justice et faits diversKarine Pialle : mystère autour de la disparition de la mère de famille
- Santé et bien êtreAllergies aux pollens : la France en alerte