Hong Kong va lever la quarantaine obligatoire à l'hôtel pour toute personne arrivant de l'étranger.Une décision très attendue, qui met fin à deux ans et demi d'isolement international.Une ouverture aux touristes étrangers aussi décidée au Japon, qui restreignait l'accès à ses frontières depuis le début de la pandémie.
Une décision très attendue. Hong Kong va lever la quarantaine obligatoire à l'hôtel pour toute personne arrivant de l'étranger, a annoncé le chef de l'exécutif ce vendredi 23 septembre, mettant fin à plus de deux ans et demi d'isolement international pour le centre financier. Les voyageurs vont toutefois devoir se soumettre à un test PCR à leur arrivée, et ne seront pas autorisés à se rendre dans les bars et les restaurants pendant les trois premiers jours.
Cette mesure va apporter un soulagement aux habitants et aux entreprises qui réclamaient que la place financière asiatique suive la tendance mondiale en autorisant de nouveau les voyages sans contraintes. Hong Kong a appliqué une version plus souple de la stratégie chinoise "zéro Covid", laquelle impose notamment de multiples confinements dès l'apparition de cas positifs et des tests PCR quasi obligatoires toutes les 72 ou 48 heures. La Chine est désormais la seule grande économie au monde à maintenir une longue période de quarantaine pour les arrivées internationales.
Le Japon rouvre ses portes aux voyageurs étrangers
En Asie, un autre pays sort d'un long isolement lié au Covid. Le Premier ministre japonais a ainsi annoncé, jeudi, devant la Bourse de New York, la levée à partir du 11 octobre des restrictions d'entrée pour les touristes. Le quota d'arrivées quotidiennes dans le pays, qui avait été graduellement relevé depuis début 2022, et s'établissait dernièrement à 50.000, va aussi être aboli, a assuré Fumio Kishida.
Le Japon n'a pas eu recours à des confinements durant la pandémie, mais le port du masque, sans être imposé par les autorités, continue d'y être extrêmement répandu dans les lieux et transports publics. Le taux de mortalité attribuable au coronavirus y a été relativement faible (moins de 35 décès pour 100.000 habitants).