"Partygate" : démissions en cascade dans l'entourage de "BoJo", le Premier ministre toujours plus affaibli

Léa LUCAS avec AFP
Publié le 4 février 2022 à 6h30, mis à jour le 4 février 2022 à 8h34
JT Perso
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Source : TF1 Info

Downing Street a annoncé ce jeudi avoir accepté les démissions de quatre collaborateurs.
Elles viennent affaiblir Boris Johnson, ébranlé par le scandale des fêtes sous confinement.

Des démissions en cascade. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a perdu ce jeudi pas moins de quatre collaborateurs d'envergure, après le scandale des fêtes à Downing Street sous confinement, affaiblissant encore sa position.  

C'est par le biais d'un communiqué que Downing Street a annoncé dans la soirée avoir accepté les démissions de Martin Reynolds - secrétaire en chef, à l'origine d'un mail envoyé à une centaine de personnes pour les convier à un pot en mai 2020 en dépit des restrictions - ainsi que celle de Dan Rosenfield, chef de cabinet, un an à peine après son arrivée. Le Premier ministre les a remerciés pour leur "importante contribution au gouvernement", notamment leur travail autour de la pandémie et de la reprise économique. "Ils resteront en place jusqu'à ce que leurs successeurs soient désignés", a-t-il précisé. 

L'annonce de ces départs avait été précédée dans la journée par ceux de Munira Mirza, responsable des politiques à Downing Street, et du chef de la communication Jack Doyle, qui aurait participé à une des fêtes incriminées. 

Dans une lettre publiée sur le site du magazine The Spectator, et relayée sur les réseaux sociaux, Munira Mirza reproche à Boris Johnson d'avoir lancé une accusation "trompeuse" contre le chef de l'opposition lorsqu'il se défendait au Parlement après la publication d'un rapport interne accablant sur ces fêtes à Downing Street, qui lui imputait des "erreurs de leadership". 

Le Premier ministre avait alors accusé le chef du parti travailliste, Keir Starmer, d'avoir permis au pédophile Jimmy Savile, ex-star de la BBC, d'échapper à la justice quand il dirigeait le parquet britannique. Mais, le recours à cette accusation, répandue dans les milieux complotistes et d'extrême droite, a provoqué un tollé. Keir Starmer, lui-même, avait aussitôt accusé Boris Johnson de répéter "les théories du complot de fascistes pour marquer des points politiques pour pas cher".

"Il n'y avait aucune base raisonnable ou juste à cette assertion", a écrit Munira Mirza. Il s'agissait d'une "référence partisane et déplacée à une affaire épouvantable d'abus sexuels sur des enfants", a-t-elle déclaré. Malgré son appel en ce sens, "vous n'avez pas présenté d'excuses pour l'impression trompeuse que vous avez donnée", a déploré l'ancienne membre du gouvernement.

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Ancienne membre du défunt Parti communiste révolutionnaire, Munira Mirza a travaillé avec Boris Johnson quand il était maire de Londres entre 2008 et 2016.


Léa LUCAS avec AFP

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