Pro ou anti-masques... des Américains en viennent aux mains

La pandémie de coronavirus divise les Etats-Unis. Dans le pays, le virus continue de faire des ravages, la barre des 100.000 morts ayant été franchie mercredi. S'il est le plus endeuillé au monde, une partie de ses habitants refuse obstinément d'appliquer les gestes barrières... et plus particulièrement de porter le masque. Certaines estiment qu'il s'agit d'une atteinte à la liberté individuelle.

En Virginie, sur la côte est, le conseiller municipal d'une petite ville est ainsi lui-même opposé au port du masque. Et s'il ne respecte pas la loi américaine, le shérif de la ville le soutient. "Je n'en ai pas et je ne compte pas en acheter, explique Jon Russell aux caméras de TF1 dans le reportage en tête de cet article. Si on me met une amende, je la paierai sans problème."

A travers le pays, deux camps se sont formés, entre les pro et anti-masques. Même le président Donald Trump a choisi le sien. Le républicain de 73 ans n'a jamais porté de masque en public depuis le début de la pandémie. Il n'a pas rompu avec son habitude lundi, lors de deux cérémonies de commémorations.

En début de semaine, le président américain a retweeté un message montrant une photo de Joe Biden, son rival démocrate, portant un masque lui couvrant la moitié du visage sous des lunettes de soleil, accompagné d'un commentaire moqueur : "Cela aide peut-être à expliquer pourquoi Trump n'aime pas porter un masque en public." 

Aux USA, la querelle du port du masque atteint même la sphère politique.