JUSTICE - Le parquet de Rome a ouvert une enquête pour menaces aggravées après la découverte d'un mannequin à l'effigie de Greta Thunberg pendu sous un pont de la ville.
"Greta is your god" (Greta est ton dieu). Voilà ce qui était écrit au parapet du pont romain sur lequel avait été attaché et pendu dans le vide le mannequin à l'effigie de la militante suédoise Greta Thunberg. Un acte qui a poussé le parquet de Rome à ouvrir une enquête pour menaces aggravées, indiquent les médias italiens ce lundi.
L'image, postée sur les réseaux sociaux, a fait réagir la classe politique. La maire de Rome Virginia Raggi a exprimé sur Twitter la "solidarité" de sa ville envers la famille de la jeune femme de 16 ans. Le patron du Parti démocrate, Nicola Zingaretti, a lui condamné la "violence macabre" d'un geste dont les auteurs "ne respectent pas les idées qu'ils ne partagent pas".
Vergognoso il manichino di @GretaThunberg ritrovato appeso a un ponte nella nostra città. A lei e alla sua famiglia la mia solidarietà e quella di tutta @Roma . Il nostro impegno sul clima non si ferma. pic.twitter.com/YXMXMJDA3D — Virginia Raggi (@virginiaraggi) 7 octobre 2019
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Actuellement sur le continent américain (son discours à l'ONU lui a valu une pluie de critiques, notamment en France, ndlr), Greta Thunberg a lancé il y a un an "Friday for future", mouvement appelant les élèves du monde entier à "sécher" les cours le vendredi pour défendre le climat. Elle avait salué l'importante mobilisation de l'Italie pour la marche mondiale pour le climat du 27 septembre dernier.