Macron, "ami" ou "ennemi" ? Liz Truss accepte enfin de répondre

I.N
Publié le 6 octobre 2022 à 22h47

Source : JT 20h Semaine

Cet été, Liz Truss avait refusé de dire si Emmanuel Macron était un "ami" ou un "ennemi" du Royaume-Uni.
La Première ministre britannique a finalement tranché.
"Il est un ami", a-t-elle affirmé ce jeudi.

Le jury a délibéré. En déplacement à Prague pour le premier sommet de la communauté politique européenne, la Première ministre britannique Liz Truss a affirmé que le président de la République Emmanuel Macron était "un ami", après avoir botté en touche cet été. "Il est un ami", a-t-elle insisté devant les journalistes. "Je travaille très, très étroitement avec le président Macron et le gouvernement français."

"Nous parlons de la façon dont le Royaume-Uni et la France peuvent travailler plus étroitement ensemble pour construire plus de centrales nucléaires et s'assurer que les deux pays aient une sécurité énergétique à l'avenir", a poursuivi la cheffe du gouvernement britannique. "Nous sommes tous deux très clairs sur le fait que l'ennemi est Vladimir Poutine, qui, par sa guerre effroyable en Ukraine, a menacé la liberté et la démocratie en Europe et a fait grimper les prix de l'énergie auxquels nous devons tous faire face aujourd'hui."

Le Royaume-Uni travaille "merveilleusement" avec la France

Fin août, peu avant son accession à Downing Street, Liz Truss, alors cheffe de la diplomatie britannique, avait refusé de dire si Emmanuel Macron était un "ami" ou un "ennemi". "Le jury est toujours en train de délibérer", avait-elle lancé. Le chef de l'État avait réagi en déclarant que le Royaume-Uni était "une nation amie, forte et alliée, quels que soient ses dirigeants".

Depuis, le Royaume-Uni a tenté de calmer le jeu, alors que de nombreux contentieux opposent les deux pays, notamment la gestion des dossiers de l'après-Brexit, comme la pêche ou l'Irlande du Nord. Les deux dirigeants se sont vus lors de l'Assemblée générale des Nations unies mi-septembre, puis ce jeudi en République tchèque.

Mardi, le ministre britannique des Affaires étrangères James Cleverly a affirmé qu'il n'avait "aucun doute" que le Royaume-Uni travaillerait "merveilleusement" avec la France, malgré les frictions récurrentes entre les deux pays.


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