Le ministre britannique chargé de l'Irlande du Nord, Brandon Lewis, a annoncé quitter à son tour le gouvernement de Boris Johnson.Depuis mardi soir, cinquante membres ont présenté leur démission, dans un contexte de défiance vis-à-vis du Premier ministre.
L'érosion va-t-elle, à un moment, prendre fin ? Les démissions du gouvernement de Boris Johnson s'enchaînent depuis mardi soir et les appels à ce que le Premier ministre quitte son poste se succèdent sans que celui-ci dévisse de sa position. Afin de maintenir la pression, c'est ce jeudi le ministre chargé de l'Irlande du Nord, Brandon Lewis, qui a décidé à son tour de jeter l'éponge.
Démission de 50 membres du gouvernement sur 120
"Un gouvernement décent et responsable repose sur l'honnêteté, l'intégrité et le respect mutuel - c'est avec un profond regret personnel que je dois quitter le gouvernement étant donné que j'estime que ces valeurs ne sont plus défendues", a-t-il estimé dans une lettre publiée sur Twitter et adressée au Premier ministre Boris Johnson.
Le départ de ce ministre de haut rang, le quatrième depuis mardi soir, a d'autant plus d'impact qu'il intervient dans un contexte tendu autour de l'Irlande du Nord. Londres a effectivement présenté un projet de loi pour une révision unilatérale des dispositions douanières post-Brexit dans la province. Une décision illégale pour l'Union européenne qui laisse planer la menace de représailles commerciales.
La démission de Brandon Lewis a été suivie de celle de trois autres secrétaires d'État, portant à 50 le nombre de personnes au gouvernement qui ont décidé de le quitter depuis mardi soir. Avant la fronde, le gouvernement britannique comptait près de 120 membres. Malgré ces départs en pagaille motivés par des scandales répétés et les mensonges successifs du Premier ministre, Boris Johnson a balayé toute la journée les appels à la démission, venant y compris de ses fidèles.
Il n'a ainsi pas hésité à limoger mercredi son ministre Michael Gove, chargé du rééquilibrage territorial, qui dans la matinée l'avait, lui aussi, appelé à partir. Boris Johnson a affirmé qu'il comptait rester à son poste pour se consacrer "aux problèmes extrêmement importants" auxquels le pays est confronté, selon la presse.
Sur le
même thème
Tout
TF1 Info
- InternationalHaut-Karabakh : l'enclave au centre des tensions entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan
- Police, justice et faits diversDisparition inquiétante de Lina, 15 ans, en Alsace
- Police, justice et faits diversAttentat de Magnanville : sept ans après, l'heure du procès
- SportsRC Lens
- Sujets de sociétéLe pape François à Marseille, une visite historique