Guerre en Ukraine : que sait-on des crimes de guerre rapportés dans la région de Kharkiv ?

Publié le 19 mai 2022 à 18h27, mis à jour le 20 mai 2022 à 10h21
JT Perso
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Source : TF1 Info

Dans les alentours de Kharkiv, l'enquête sur de potentiels crimes de guerre contre les civils se poursuit.
Plusieurs rapports font état de tanks tirant sur des villages et des camions de ravitaillement attaqués.
Un deuxième procès pour crime de guerre s'est par ailleurs ouvert.

Alors que le jugement du premier procès pour crime de guerre n'est pas encore tombé, un deuxième s'est ouvert à Kharkiv, dans le nord-est du pays. À partir de jeudi, deux autres militaires russes sont jugés pour avoir tiré des roquettes sur des infrastructures civiles dans les alentours de la 2e plus grande ville du pays. Cela n'empêche pas les enquêtes de se poursuivre dans les environs afin d'accumuler les preuves de potentiels crimes de guerre commis par les forces russes.

Des villages et des véhicules civils attaqués

Des témoignages recueillis par SkyNews font ainsi état d'une attaque de véhicules et de maisons de civils par les forces blindés russes, durant les premiers jours de l'invasion de l'Ukraine, à l'est de Kharkiv. Durant cette période où les militaires russes contrôlaient la zone, des camions auraient été également attaqués alors qu'ils tentaient de réapprovisionner les villageois bloqués. 

Dans un de ces villages occupés, le Parquet régional a par ailleurs fait état jeudi dernier de l'exhumation de trois cadavres civils tués le 27 mars. La police a, elle, évoqué quatre morts, dont trois ont été exhumés mercredi dernier. Elle a publié des photographies d'une maison carbonisée et de tombes surmontées de simples croix faites avec des branches de bois.

Dès que je suis entré, le tank a tiré

Denys

Selon des témoins interrogés pas l'AFP, les six personnes qui vivaient dans la maison buvaient du thé dans la cour lorsqu'un char russe s'est approché. "Ils se sont mis à rentrer dans la maison pour se cacher. Il a tiré dans la porte juste après. Quatre personnes sont mortes, deux ont été blessées", a raconté en pleurs Olga Karpenko, 52 ans, dont la fille est l'une des victimes, tuée par un éclat d'obus.

Denys, 40 ans, explique de son côté avoir vu le canon du tank se tourner vers eux. "Quelqu'un a dit : 'on va se cacher dans la maison'", témoigne-t-il. "Je suis entré en dernier et dès que je suis entré, le tank a tiré. Tout s'est effondré, je ne voyais rien. Je suis sorti dès que je pouvais et j'ai couru derrière la maison", poursuit Denys.

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D'après les accords internationaux, toute attaque délibérée contre des civils sans justification militaire est un crime de guerre. Le Parquet ukrainien a indiqué que le pays avait ouvert plus de 12.000 enquêtes avec un tel motif depuis le 24 février, date de  début de l'invasion russe.


Aurélie LOEK

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