Ce vendredi, Steve Bannon a été condamné à de la prison pour avoir refusé de coopérer avec l'enquête parlementaire sur l'assaut du Capitole.Il a immédiatement fait appel.Il est également poursuivi pour fraude par la justice new-yorkaise dans le cadre d'une enquête sur une levée de fonds pour construire un mur entre les États-Unis et le Mexique.
Un des plus fervents défenseurs du 45e président des États-Unis condamné. Steve Bannon, qui fut une des pierres angulaires de la victoire de Donald Trump en 2016 avant d'être son conseiller pendant quelques mois à la Maison Blanche, a été condamné vendredi à quatre mois de prison pour son refus de coopérer avec l'enquête parlementaire sur l'assaut du Capitole. Cette peine, assortie d'une amende de 6.500 dollars, restera en suspens s'il fait appel, a précisé le juge Carl Nichols à l'issue d'une audience dans un tribunal fédéral de Washington.
Figure du populisme de droite aux États-Unis, il a immédiatement fait part de son intention de faire appel, ce qui suspend
l'application de la sentence. Il a donc pu ressortir libre du tribunal. Devant les caméras, il a assuré "respecter la décision du juge" mais a tout de suite glissé sur le terrain politique. "Le 8 novembre sera le jour du jugement du régime illégitime de (Joe) Biden (...) et l'on sait comment cela va finir", a-t-il lancé en référence aux élections de mi-mandat, dans lesquelles les démocrates pourraient perdre leur contrôle du Congrès.
4 mois de prison
Refusant de répondre aux assignations de cette commission, il avait été reconnu coupable, en juillet, d'entrave aux prérogatives d'enquête du Congrès. Les procureurs avaient ensuite requis six mois de détention, épinglant son "mépris" et sa "mauvaise foi" tout au long de la procédure. Ses avocats avaient demandé une peine de liberté conditionnelle ou d'assignation à résidence. Le juge Carl Nichols a finalement opté pour quatre mois de prison, assortis d'une amende de 6.500 dollars. "Respecter le Congrès est une composante importante de notre système constitutionnel", a-t-il justifié, en soulignant que Steve Bannon n'avait, à ce jour, toujours produit "aucun document, ni livré aucun témoignage" à la commission.
Considéré comme l'un des artisans de la victoire de Donald Trump de 2016 et devenu l'un des puissants conseillers du président, il avait été écarté de la Maison Blanche en août 2017 après des violences d'extrême droite à Charlottesville, en Virginie. Mais il était resté proche du milliardaire républicain et avait encore échangé avec lui le 5 janvier 2021, à la veille de l'attaque contre le siège du Congrès. Après leur conversation, il avait prédit un déferlement de "tout l'enfer" le lendemain à Washington.
Pour connaître la teneur de leurs discussions, la commission d'enquête parlementaire avait assigné Steve Bannon à témoigner et à produire des documents. Il avait refusé, invoquant le droit des présidents et des membres de l'exécutif à garder certaines conversations secrètes. Mais Donald Trump n'a pas invoqué ce droit et Steve Bannon, qui "était un citoyen privé le 6 janvier", ne peut pas s'en prévaloir, a souligné le juge Nichols.
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