PRIMAIRES DEMOCRATES - L'ancien maire de New York et homme d'affaires a essuyé un échec cuisant, mardi 3 mars, à l'occasion du Super Tuesday, où les électeurs démocrates de 14 Etats votaient pour le champion qui affrontera Donald Trump. Et ce, malgré les sommes folles dépensées en spots publicitaires.
Il n'y aura vraisemblablement pas de duel "milliardaire contre milliardaire" à l'élection présidentielle de 2020. Le magnat Michael Bloomberg, qui avait décidé de ne pas se présenter dans les premières primaires, a essuyé une claque monumentale à l'occasion de son entrée en lice dans les primaires démocrates, ne remportant tout simplement aucun Etat en jeu lors du "Super Tuesday" et se contentant d'une victoire dans les Samoa américaines, ce qui lui vaut de s'adjoindre quatre délégués.
En l'état, le septuagénaire, qui espérait chiper à Joe Biden l'étendard du "Tout sauf Bernie" porté par l'aile droite du Parti démocrate, face à un sénateur socialiste au programme bien trop à gauche pour l'establishment du parti, atteint 8% des votes. Grand perdant, il n'a pas réussi à déjouer les pronostics et se retrouve ainsi, au mieux, troisième dans les quatorze Etats en jeu mardi 3 mars. Son résultat le plus honorable se situe dans le Colorado, où, avec quelque 20% des voix, il grimpe sur le podium, derrière Joe Biden et Bernie Sanders.
"Le plus grand perdant", se moque Donald Trump
Un revers particulièrement cinglant, pour lui qui avait engagé plus de 500 millions de dollars en spots publicitaires et lobbying de tout type dans différentes Etats, et notamment la Virginie, où il arrive tout simplement dernier, avec 10% des voix d'après les estimations du New York Times. Selon l'organe de presse, il totaliserait 117 délégués, là où Joe Biden en affiche plus de 650 et Bernie Sanders, près de 600.
Alors que la rumeur de son retrait s'intensifie, il a toutefois appelé ses supporters à la rescousse, depuis West Palm Beach, en Floride : "J'ai besoin de votre aide et j'ai besoin de vos votes". Le président Donald Trump, qu'il rêvait d'affronter en novembre, a cruellement commenté cette déconfiture, d'un tweet moqueur : "C'est le plus grand perdant, ce soir. Ses consultants politiques l'ont pris pour un gogo. Des centaines de millions de dollars dilapidés et il n'a rien récolté, si ce n'est un surnom, Mini Mike, et la destruction complète de sa réputation".
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