Donald Trump avait prévenu ses partisans la semaine dernière qu'il pourrait être "arrêté" mardi 21 mars.Il n'en a finalement rien été : la justice a repoussé l'éventuelle inculpation pénale de l'ancien président des États-Unis.
Donald Trump arrêté ? Pas si vite. Ces derniers jours, l'ancien président des États-Unis a déclenché une tempête médiatique en affirmant sur son propre réseau social qu'il allait être inculpé et "arrêté" mardi, faisant référence au 21 mars.
En cause, l'affaire Stormy Daniels, cette ancienne actrice pornographique que Donald Trump aurait rémunérée 130.000 dollars, via son avocat, en échange de son silence sur leur relation présumée dans les années 2000. Une transaction réalisée quelques jours avant la présidentielle 2016, et qui pourrait, selon la justice, avoir violé les règles de financement des campagnes électorales, car non déclarée. Et ainsi valoir une inculpation à l'ancien président américain.
Le vote pas attendu avant la semaine prochaine ?
Pour l'heure, il n'en a rien été. Et le candidat à un second mandat en 2024 a obtenu quelques jours de sursis. D'après plusieurs médias outre-Atlantique, un grand jury - un panel de citoyens aux larges pouvoirs d'enquête qui travaille avec le procureur en charge du dossier - devait voter une inculpation ce mercredi après-midi. Mais ce grand jury a été annulé, font savoir le New York Times et le média en ligne Insider, qui s'appuient sur deux sources judiciaires. Selon la même source, ce panel ne votera pas avant la fin de la semaine.
Et même s'il venait à voter l'inculpation de Donald Trump la semaine prochaine, l'ancien président américain ne devrait pas être arrêté dans l'immédiat. Il faudrait alors attendre plusieurs jours pour qu'il comparaisse à Manhattan. Dans ce cas, après s'être volontairement "rendu" à la justice, il se ferait signifier les poursuites et serait, éventuellement et symboliquement, placé quelques minutes en état d'arrestation.
Une inculpation au pénal serait alors historique pour un ancien président américain. Mais elle ne remettrait pas en cause, du moins selon les textes, la candidature de Donald Trump à la Maison Blanche : aux États-Unis, rien n'empêche une personne condamnée à se présenter. En attendant, le prédécesseur de Joe Biden prépare sa réplique, et a appelé ses partisans à "manifester".
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