Brexit : goodbye United Kingdom

Theresa May veut une période de transition de deux ans pour un Brexit "en douceur et ordonnée"

par Hamza HIZZIR
Publié le 22 septembre 2017 à 16h46, mis à jour le 8 décembre 2017 à 11h24
Theresa May veut une période de transition de deux ans pour un Brexit "en douceur et ordonnée"

Source : Christopher Furlong / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

ANNONCES - La Première ministre britannique Theresa May a proposé à l'Union européenne une période de transition de deux ans après le Brexit, dans un discours prononcé vendredi à Florence (Italie).

Rassurer les partenaires européens tout en évoquant la prochaine sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE), c’est la difficile équation que doit résoudre Theresa May. Dans cette optique, la Première ministre britannique a fait plusieurs annonces, ce vendredi, tandis qu’elle prononçait un discours très attendu à Florence (Italie). Au premier rang desquelles elle a proposé une période de transition de deux ans après le Brexit, allant de 2019 à 2021, pendant laquelle les relations liant l'UE au Royaume-Uni resteraient en l'état, afin de pouvoir assurer une sortie de son pays de l'Union "en douceur et ordonnée", a-t-elle insisté. 

Nous traversons une période critique mais quand on se rassemble, on peut aboutir à de bons résultats

Theresa May, au sujet du Brexit

La Première ministre a aussi déclaré qu'elle voulait que les tribunaux britanniques "prennent en compte" les jugements de la Cour de justice de l'Union européenne dans leurs décisions concernant les droits des citoyens européens après le Brexit. "Je veux intégrer notre accord (de sortie de l'UE) dans la loi britannique et m'assurer que les tribunaux britanniques s'y réfèrent directement (...) et puissent se référer au jugement de la Cour européenne de justice", a-t-elle en effet affirmé.

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Enfin, elle s’est engagée à honorer les engagements financiers de son pays auprès de l’UE. L’idée étant qu'aucun pays ne devra "payer plus ou recevoir moins" pour le reste du budget en cours, qui s'achève en 2020, alors que l'UE réclame une facture totale de sortie comprise entre 60 et 100 milliards d'euros. Un point de blocage dans les négociations du Brexit. "Nous traversons une période critique mais quand on se rassemble, on peut aboutir à de bons résultats", a conclu Mme May, ajoutant vouloir aboutir à un avenir "meilleur" pour tous les citoyens européens. L’unité dans la séparation, tout un concept.


Hamza HIZZIR

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