Le directeur du département de la sécurité publique du Texas a estimé que la police avait pris "une mauvaise décision" en n’entrant pas rapidement dans l’école.Sur place, dix-neuf agents ont attendu une unité d’intervention de la police aux frontières avant d’intervenir.Une attitude qui provoque la controverse dans le pays.
La polémique enfle trois jours après la fusillade qui a coûté la vie à 21 personnes dont 19 enfants. La police doit essuyer de nombreuses critiques alors qu’elle est soupçonnée d’avoir mis trop de temps à intervenir. Le directeur du département de la sécurité publique du Texas a affirmé qu’elle avait pris une "mauvaise décision" en n’entrant pas rapidement dans l’école d’Uvalde alors que le tireur s’était retranché dans une classe.
Dix-neuf agents sur place ont attendu une unité d’intervention de la police aux frontières pendant de longues minutes. Une heure s'est écoulée entre le début de la fusillade et le début de l’intervention des forces de l’ordre. "Avec le recul, maintenant, bien sûr que ce n’était pas la bonne décision. C’était la mauvaise décision, point final", a déclaré Steven McCraw lors d’une conférence de presse.
Pendant ce temps, le lobby pro-armes se réunit
D’après une vidéo et de nombreux témoignages, des parents ont attendu devant l’école sans que la police intervienne alors que le lycéen Salvador Ramos était en train de perpétrer son massacre dans une salle de classe.
Le suspect, âgé de 18 ans, a été abattu à l'issue de ce drame qui secoue une nouvelle fois l’Amérique. Cette énième tuerie dans un établissement scolaire relance le débat sur la régulation des armes à feu alors que se tient depuis ce vendredi, la convention annuelle de la NRA (National Rifle Association), puissant lobby américain des armes.