ÉTATS-UNIS - Le propriétaire du Mandala Bay and Casino, où le tireur s'était retranché pour tuer 58 personnes le 1er octobre dernier, a déclaré ne pas avoir l'intention de louer à nouveau la chambre du 32e étage. Du côté de l'enquête, c'est toujours le flou sur les motivations de Stephen Paddock.
C’est depuis la corniche de cette chambre d’hôtel, située au 32e étage du Mandalay Bay and Casino, que le titeur a mené sa sanglante épopée, tuant 58 innocents et blessant plus de 515 passants, durant un fetival de Country dimanche 1er octobre à Las Vegas. Le groupe américain MGM Resorts International, propriétaire de l’établissement, a déclaré qu’il n’avait "aucune intention" de louer à nouveau la salle qui a servi de repaire au tireur, Stephen Craig Paddock, un Américain blanc de 64 ans, au profil banal, selon la description de la police américaine.
"Ce fut une terrible tragédie perpétrée par un homme méchant", a déclaré MGM à Newsweek, dans un communiqué. "Nous n'avons pas l'intention de louer à nouveau cette chambre, nous avons collaboré avec les forces de l'ordre depuis le moment où cela s'est produit, ce qui inclut la préservation des preuves", a indiqué le groupe hôtelier. Le propriétaire de l’hôtel n’a toutefois pas précisé ses intentions concernant le devenir de la pièce.
Les motivations du tueur restent inconnues
Ce vendredi, près de trois semaines après la pire fusillade de masse de l’histoire des Etats-Unis, les motivations de l'auteur de la fusillade restent encore inconnues. En fin de semaine dernière, le chef de la police de Las Vegas, en charge de l’enquête, avait rappelé qu’aucun élément ne permettait de conclure que Paddock avait été guidé "par une idéologie ou une affiliation à un groupe quelconque". La piste menant au groupe Etat islamique, qui avait dans la foulée revendiqué l’attaque, n’est pas celle qui est privilégiée par les enquêteurs.
Les autorités espéraient obtenir des éléments après l’autopsie de Paddock, qui s’est suicidé quelques instants avant l'assaut des forces de l'ordre. Le shérif du comté de Clark, Joe Lombardo, avait déclaré qu’aucune anomalies n’a avaient été constatées après l’examen du cerveau de l’auteur de la fusillade, tout en indiquant que des analyses plus poussées étaient en cours. Pas moins de 45 personnes se trouvaient encore à l’hôpital le week-end dernier, sans qu’on sache précisément combien d’entre eux se trouvent dans un état grave.
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