Ukraine : un soldat tué par des séparatistes prorusses, selon l'armée

Publié le 8 novembre 2021 à 6h24
Un soldat ukrainien a été tué et deux ont été blessés ce dimanche au cours d'une attaque perpétrée par des séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine.
Un soldat ukrainien a été tué et deux ont été blessés ce dimanche au cours d'une attaque perpétrée par des séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine. - Source : Sergei SUPINSKY / AFP

CONFLIT - Ce dimanche, un soldat ukrainien a été tué et deux ont été blessés lors d'une attaque réalisée par des séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine.

Les tirs continuent de consteller le ciel d'Europe de l'Est. Un soldat ukrainien a été tué et deux ont été blessés dimanche au cours d'une attaque perpétrée par des séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine, a annoncé l'armée dans un communiqué. Les forces ukrainiennes sont confrontées à un conflit larvé avec les rebelles des régions de Donetsk et de Lougansk, qui a éclaté après l'annexion de la péninsule de Crimée par la Russie en 2014. 

Kiev a affirmé que les séparatistes avaient déclenché dimanche huit attaques au lance-grenades et au mortier contre les troupes ukrainiennes. L'Ukraine avait démenti mardi les informations faisant état d'un renforcement de la présence militaire russe près de sa frontière orientale. 

Ces derniers jours, des vidéos diffusées sur les médias sociaux ont montré des trains et des convois de camions militaires russes transportant des chars et des missiles dans le sud-ouest de la Russie, près du territoire ukrainien.  Pourtant, le ministère ukrainien de la Défense avait affirmé cette semaine ne pas avoir observé de renforcement des troupes russes près de sa frontière dans l'Est.

Le conflit dans l'est de l'Ukraine a fait plus de 13 000 morts.  La Russie rejette les accusations portées par l'Ukraine et les Occidentaux selon lesquelles elle soutient les séparatistes. En avril dernier, les Occidentaux s'étaient inquiétés d'un important déploiement de troupes russes à la frontière, faisant craindre une escalade. Un responsable américain, interrogé par l'AFP sous couvert d'anonymat, a indiqué que les récents mouvements russes dans la zone étaient réels mais moins importants que ceux d'avril, et aussi plus éloignés de la frontière.


La rédaction de TF1info

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