REPORTAGE - Depuis l'épidémie, en Angleterre, la valeur des cabines de plage s'est envolée. Cette institution de la côte britannique vit plus que jamais son âge d'or. Pour cause, leur prix au mètre carré frôle maintenant les niveaux parisiens.
Les cabines de plage en bois auraient pu disparaître tranquillement comme c'est le cas en France. Mais sur les côtes anglaises, elles s'arrachent contre de petites fortunes. Comme des maisons de poupée, elles illuminent le littoral britannique. À Walton-On-The-Naze, station balnéaire de l'est de l'Angleterre, plus de 1 000 cabines de plage longent la côte. Mélanie Whitehead a acheté la sienne il y a treize ans.
À l'origine, on s'y changeait à l'abri des regards. Aujourd'hui, les cabines de plage sont des lieux de repos, de jeux ou de refuge. "La météo britannique est très changeante, surtout en bord de mer. Donc, on peut venir s'y abriter. J'aime ma cabane comme mon propre petit espace à moi. Je peux venir y lire, faire de l'art ou faire d'autres choses", explique-t-elle. Faute d'eau courante et d'électricité, il est interdit d'y passer la nuit. Et pourtant, depuis la pandémie, ces cabanes s'arrachent à des prix exorbitants.
En raison d'une quantité limitée de cabanes de plage et d'une énorme augmentation de la demande avec la pandémie, les prix ont doublé. Cette maisonnette de 8 m2 coûte par exemple 65 000 euros. Mais des petites et moyennes entreprises louent des cabines à des prix plus accessibles, 60 euros la journée. L'apparence est primordiale, car la moitié des clients réservent sur Instagram et Facebook. De juin à septembre, toutes ces cabines affichent complet. Avec ses petits pieds à terre colorés, c'est comme une part de plage que les Britanniques ont l'impression de posséder.
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