VIDÉO - Pollution de l'air : 200.000 personnes hospitalisées en une semaine à Bangkok

par Delphine XAINTE
Publié le 10 mars 2023 à 19h27

Source : Sujet TF1 Info

En raison de la forte pollution atmosphérique à Bangkok, 200.000 personnes ont été admises à l'hôpital en l'espace d'une semaine.
Un brouillard toxique constitué d'une quantité hors normes de particules fines enveloppe la capitale thaïlandaise, en alerte sanitaire.
Depuis le début de l'année, de 1,3 million de personnes sont tombées malade dans le pays à cause de l'air pollué.

Un épisode de pollution de l'air inquiétant frappe Bangkok. Cette semaine quelque 200.000 personnes dans les hôpitaux de la capitale du royaume pour des troubles respiratoires et cardiaques, aggravés ou pas, selon la vulnérabilité de chacun. Mais tout le monde s'accorde à le dire, il est difficile de respirer correctement dans Bangkok en ce moment.

Les seuils d'alerte internationaux à la pollution aux particules fines (PM 2.5) ont été franchis récemment dans la capitale et dans le nord du pays. La situation ne s'améliore toujours pas. Par exemple, le 8 mars, l’unité de surveillance de la pollution de l'air enregistrait sur 24 heures un taux moyen de particules fines de 70 microgrammes par mètre cube à Pathum Wan, quartier ultra-central de Bangkok, alors que l’Organisation mondiale de la santé (l'OMS) n'en recommande que 15.

Les personnes vulnérables appelées à éviter l'extérieur

En cause, l'industrialisation frénétique, alliée à une circulation extrêmement dense dans cette mégalopole d'environ 11 millions d'habitants. Il faut ajouter à cela, comme toujours à cette période de l'année, l'écobuage, aux alentours de la capitale et dans le nord qui crée cette brume dense et stagnante, un "smog" toxique qui attaque les voies respiratoires des habitants. 

Depuis le début de l'année, quelque 1,3 million de personnes ont connu des liés à la pollution dans le pays. Les principes de précaution, comme porter un double masque à l'extérieur, ne suffisent plus. Le ministère de la Santé a donc publié ce vendredi un avis demandant aux citoyens de "réduire leur temps d'activités de plein air". Les groupes considérés comme vulnérables - les personnes âgées, les enfants et les femmes enceintes - ont notamment été invités à rester à l'intérieur. 


Delphine XAINTE

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