Des centaines de partisans de l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro ont envahi dimanche les principaux lieux de pouvoir à Brasilia : le Congrès, la Cour suprême et le Palais présidentiel de Planalto.Ces manifestants ont protesté contre le retour au pouvoir du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, élu au second tour le 30 octobre.Suivez les dernières informations.
Ce live est à présent terminé.
Ce direct sur la tentative de coup de force des partisans de Bolsonaro est désormais terminé. Merci de l'avoir suivi. Retrouvez les moments clés, images fortes et séquences vidéo de cet événement dans le fil ci-dessous.
RÉACTIONS INTERNATIONALES
Dans un communiqué commun partagé sur Twitter, le Canada, le Mexique et les États-Unis condamnent "les atteintes à la démocratie et à la passation pacifique des pouvoirs" suite aux événements de dimanche. "Nous sommes solidaires du Brésil au moment où il tente de protéger ses institutions démocratiques. Nos gouvernements soutiennent le libre arbitre du peuple brésilien. Nous sommes impatients de travailler de pair avec le président Lula afin d’obtenir des résultats pour nos pays, l’hémisphère occidental et le reste du monde", ajoute le communiqué.
Déclaration commune du président Joe Biden, du président Andrés Manuel López Obrador et du premier ministre Justin Trudeau concernant le Brésil https://t.co/w879fF4oYl — Canada au Brésil (@CanadaBresil) January 9, 2023
LES VÉRIFICATEURS
Les manifestations qui ont eu lieu ce dimanche au Brésil ont été largement filmées. Des vidéos montrent notamment des forces de l'ordre passives, voire complaisantes. Nous les avons vérifiées.
LULA
Le président Lula, les chefs du Congrès et de la Cour suprême, ont condamné lundi "les actes terroristes" de Brasilia de la veille dans une déclaration commune "en défense de la démocratie" publiée sur le compte Twitter du chef de l'État de gauche.
"Les Pouvoirs de la République, garants de la démocratie et de la Constitution de 1988 rejettent les actes terroristes, de vandalisme, criminels et putschistes qui se sont produits hier à Brasilia", dit la déclaration signée par Lula et les présidents du Sénat, de la Chambre des députés et de la Cour suprême, au lendemain des assauts simultanés de bolsonaristes contre les bâtiments de ces institutions.
Manifestação conjunta dos presidentes dos Poderes da República, assinada na manhã de hoje, em repúdio aos atos golpistas de ontem em Brasília. #EquipeLula pic.twitter.com/p6dOtuh8S6 — Lula (@LulaOficial) January 9, 2023
"ATTAQUE EXTRÉMISTE"
La députée EELV européenne Michèle Rivas dénonce sur Twitter "une attaque extrémiste sans précédent contre les instances démocratiques du pays et une remise en cause inquiétante de l’indépendance de ses institutions".
Prise d'assaut des lieux de pouvoir au Brésil : une attaque extrémiste sans précédent contre les instances démocratiques du pays et une remise en cause inquiétante de l’indépendance de ses institutions. Nos démocraties sont fragiles. #Brésil #Brasilia — Michèle Rivasi 🌍 (@MicheleRivasi) January 9, 2023
"ACTES TERRORISTES"
Lula, les chefs du Congrès et de la Cour suprême condamnent "les actes terroristes" de Brasilia.
LE RÔLE DE L'ARMÉE
En fin de journée, dimanche, des milliers de manifestants pro-Bolsonaro ont envahi les institutions brésiliennes. Après plusieurs heures de tension, la situation a finalement pu être maîtrisée. Selon de nombreux experts, la catastrophe a été évitée de justesse car l'armée ne s'est pas ralliée au mouvement.
ESPAGNE
"Il y a un caractère, disons, trumpiste dans la manière d'agir hier (dimanche) avec des militants d'extrême droite mobilisés entrant dans le Congrès", a dénoncé lundi le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares. Le "schéma d'action" des bolsonaristes a été "pratiquement identique" à celui des partisans de Donald Trump le 6 janvier 2021, a ajouté le chef de la diplomatie espagnole.
Les évènements de Brasilia "nous rappellent que la résurgence de mouvements extrémistes prêts à tout renverser est la plus grande menace qui pèse sur la démocratie, la paix et la prospérité dans le monde", conclut-t-il.
PAPE
Le pape François a évoqué lundi les "crises politiques" sur le continent américain, sources de "tensions et de violences", évoquant en particulier le Brésil, où des partisans de l'ex-président Jair Bolsonaro ont envahi des lieux de pouvoir.
"Je pense aux diverses crises politiques dans plusieurs pays du continent américain, avec leur lot de tensions et de formes de violences aiguisant les conflits sociaux", a-t-il affirmé lors de ses voeux au corps diplomatique. "Je pense particulièrement à ce qui s'est passé récemment au Pérou et ces dernières heures au Brésil", ajoute-t-il.
RUSSIE
Le Kremlin a condamné lundi l'intrusion dans des lieux de pouvoir au Brésil de partisans de l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro et a affirmé "soutenir pleinement" le dirigeant actuel Luiz Inacio Lula da Silva.
"Nous condamnons de la manière la plus ferme les actions des instigateurs des troubles et soutenons pleinement le président brésilien Lula da Silva", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence, Dmitri Peskov.
ALLEMAGNE
Olaf Scholz a dénoncé lundi une attaque "intolérable" contre la démocratie, après l'assaut, la veille, de milliers de Brésiliens sur les institutions. Le gouvernement allemand "est aux côtés du président Luiz Inacio Lula da Silva", a ajouté le dirigeant sur son compte Twitter.
Schlimme Bilder erreichen uns aus #Brasilien . Die gewalttätigen Attacken auf die demokratischen Institutionen sind ein Angriff auf die Demokratie, der nicht zu tolerieren ist. Wir stehen eng an der Seite von Präsident @LulaOficial und der Brasilianerinnen und Brasilianer! — Bundeskanzler Olaf Scholz (@Bundeskanzler) January 9, 2023
LE POINT SUR LA SITUATION
Des lieux de pouvoir clés du Brésil ont été envahis dimanche par des milliers de Bolsonaristes. Après quelques heures, la police a repris le contrôle de la situation et sécurisé les secteurs pris d'assaut. Le président nouvellement élu Lula a fermement condamné les agissements de "ces vandales fascistes".
CHINE
La Chine "s'oppose fermement à l'attaque violente" contre les lieux de pouvoir, a affirmé lundi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Wang Wenbin. Pékin "soutient les mesures prises par le gouvernement brésilien pour calmer la situation, rétablir l'ordre social et préserver la stabilité nationale", a-t-il ajouté.
BOLSONARO
Des centaines de pro-Bolsonaro ont envahi des lieux clés de pouvoir au Brésil, ce dimanche 8 janvier. Après plusieurs heures de chaos, les forces de l'ordre finalement repris le contrôle de la situation et arrêté plus de 200 personnes. Actuellement à Miami, l'ancien président Jair Bolsonaro a condamné, sans réelle fermeté, ce coup de force.
QUID DE LA POLICE ?
Prise de court dimanche par les centaines de manifestants, à Brasilia, la police a-t-elle été débordée ou s'est-elle montrée passive ?
RÉCAPITULATIF
Des centaines de pro-Bolsonaro ont envahi dimanche des lieux clés du pouvoir brésilien. Après plusieurs heures de flottement, la police a finalement repris le contrôle de la situation. Voici ce qu'on en sait.
BOLSONARO CONDAMNE DU BOUT DES LÈVRES
Bolsonaro a estimé cette nuit sur Twitter que "les déprédations et invasions de bâtiments publics (...) sont contraires à la règle" régissant les "manifestations pacifiques". Dans un autre tweet, Jair Bolsonaro, qui se trouve aux États-Unis, a cependant "rejeté les accusations, sans preuve" de son successeur Lula, qui a déclaré que le "discours" de son prédécesseur d'extrême droite avait "encouragé" les "vandales fascistes" ayant envahi les lieux de pouvoir de Brasilia.
LULA CONSTATE LES DÉGÂTS
Le président brésilien est rentré dimanche soir à Brasilia pour constater les énormes dégâts dans le Palais présidentiel saccagé, ainsi que le Congrès et la Cour suprême, par des partisans de son prédécesseur d'extrême droite Jair Bolsonaro.
En fonction depuis seulement une semaine et déjà confronté à une crise majeure, le président de gauche a déploré des événements "sans précédent dans l'histoire du Brésil". Son ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Flavio Dino, a assuré que les lieux de pouvoir avaient été totalement évacués et plus de 200 personnes arrêtées.
RÉSUMÉ DES ÉVÉNEMENTS
La capitale politique du Brésil, Brasilia, a été la cible d'événements sans précédent ce dimanche 8 janvier. Des milliers de manifestants pro-Bolsonaro se sont rendus sur la place des Trois pouvoirs et sont parvenus à entrer dans les lieux de pouvoir brésiliens, saccageant tout sur leur passage.
Ce mouvement a été largement condamné, et en premier lieu, par le président brésilien Lula, qui a décrété la reprise fédérale des forces de l'ordre. Ce n'est que plus de trois heures après les événements qu'un début de retour au calme a pu être annoncé à Brasília, avec l'évacuation par la police des lieux de pouvoir et l'arrestation de certains manifestants.
Les prochains jours permettront désormais de comprendre quelles conséquences cet événement aura sur le début du mandat présidentiel de Lula et la vie politique brésilienne.
RÉACTIONS AUX ÉTATS-UNIS
À la suite de la condamnation américaine, le président Joe Biden s'est personnellement exprimé sur la situation au Brésil. Il a jugé "scandaleuses" les violences des bolsonaristes au Brésil.
"Les États-Unis doivent cesser de donner asile à Jair Bolsonaro", a de son côté fulminé la députée américaine Alexandria Ocasio-Cortez, figure montante de la gauche américaine.
DES MILITAIRES APPLAUDIS PAR LES MANIFESTANTS
Des images montrant des militaires applaudis par les manifestants pro-Bolsonaro ou encore la complaisance de la police avec des protestataires commencent à devenir virales au Brésil, interrogeant sur la lente réaction de la police suite à cet événement.
L'ENTRÉE DANS LES LIEUX DE POUVOIR DES MANIFESTANTS
CONTRÔLE DES TROIS BÂTIMENTS
Plus de trois heures après le début de l'invasion et le saccage des trois lieux de pouvoir à Brasilia, CNN Brésil a annoncé la reprise de contrôle des trois bâtiments par la police.
150 PERSONNES ARRÊTÉES
La reprise en main des forces de l'ordre se poursuit, sans violence déclarée, alors que les lieux de pouvoir ont été évacués par les manifestants. Alors que la nuit tombe à Brasilia, la police annonce l'arrestation de 150 personnes, selon plusieurs médias.
Des images de la chaîne CNN Brésil ont montré des bolsonaristes vêtus en jaune et vert descendre en file indienne, les mains derrière le dos, la rampe du palais présidentiel de Planalto, encadrés de policiers. Sur d'autres images, on peut voir un bus rempli de manifestants interpellés partir en direction d'un poste de police.
RÉACTION À RIO DE JANEIRO
À la suite de l'invasion des manifestants à Brasilia, le maire de Rio de Janeiro a annoncé une série de mesures pour garantir la sécurité de la ville. "Nous serons fermes contre toute tentative de terrorisme à Rio !", a annoncé Eduardo Paes.
LES MANIFESTANTS ÉVACUÉS
De premières images aériennes montrant l'intervention des forces policières et l'évacuation des manifestants ont été diffusées.
RETOUR DE LULA A BRASILIA
Après le déplacement de Lula à Araraquara, dans l'État de Sao Paulo (sud-est) et sa prise de parole depuis cette ville, la presse brésilienne annonce le retour du président dans la capitale politique, Brasilia, marquée par l'invasion dans les lieux de pouvoir de manifestants pro-Bolsonaro. Dans un communiqué, Lula a déclaré qu'il visiterait "les trois palais qui ont été détruits", faisant référence au palais présidentiel, au Congrès et au siège de la Cour suprême fédérale.
SAO PAULO BRIÈVEMENT BLOQUÉ
Alors qu'à Brasilia, la situation semble commencer à être maitrisée par les forces de l'ordre, Sao Paulo a été brièvement bloqué par des manifestants, rapporte le média brésilien OGlobo. L'intervention de la police et de la garde civile a permis l'évacuation des manifestants.
DÉGÂTS AU SEIN DU CONGRES
De nouvelles images montrent les dégradations que les pro-Bolsonaro ont réalisé en entrant au sein du Congrès.
"UN MANQUE DE SÉCURITÉ"
Après son intervention, Lula s'est exprimé sur Twitter, expliquant l'invasion du Congrès par "un manque de sécurité". "Celui qui a fait cela sera retrouvé et puni. La démocratie garantit le droit à la liberté d'expression, mais elle exige aussi que les gens respectent les institutions", a-t-il dénoncé, annonçant vouloir aussi retrouver les personnes qui ont financé ce mouvement de manifestation.
"Nous allons découvrir qui sont les financiers de ceux qui sont allés à Brasilia aujourd'hui, et ils paieront tous avec force de loi", a-t-il déclaré. Lula a également visé Jair Bolsonaro. "Vous savez qu'il y a plusieurs discours de l'ancien président qui encouragent cela. Et c'est aussi sa responsabilité et celle des partis qui l'ont soutenu", a-t-il déclaré.
RÉACTION DES ÉTATS-UNIS
Les États-Unis "condamnent toute tentative" d'ébranler la démocratie au Brésil, à la suite de l'entrée par la force de manifestants pro-Bolsonaro dans le Congrès, la Cour suprême et le Palais présidentiel, lieux de pouvoir brésiliens.
"Les États-Unis condamnent toute tentative d'ébranler la démocratie au Brésil. Le président Biden (depuis le sud des États-Unis où il se trouvait dimanche, avant une visite au Mexique) suit la situation de près et notre soutien aux institutions démocratiques du Brésil est inébranlable", a tweeté Jake Sullivan, conseiller de la Maison Blanche.
LES MANIFESTANTS DANS LE CONGRÈS
Sur ces images, les manifestants se trouvent dans la chambre du Sénat, au sein du Congrès. L'un d'eux s'est assis sur le siège du président de la Chambre haute, un mimétisme saisissant avec les manifestants pro-Trump au Congrès américain il y a deux ans.
RÉACTION DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
La France a condamné "dans les termes les plus fermes", les violences en cours visant trois institutions de la démocratie brésilienne. Ces attaques contre le Congrès, la présidence de la République et la Cour suprême "constituent une mise en cause inacceptable du résultat d'une élection démocratique, remportée sans ambiguïté le 30 octobre dernier par M. Luiz Inacio Lula da Silva", a réagi le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué.
INTERVENTION FÉDÉRALE A BRASILIA
Sur Twitter, Lula a publié le décret permettant l'intervention de l'armée dans la capitale politique. Tous les moyens doivent être mis en ordre pour rétablir l'ordre "jusqu'à la fin du mois de janvier".
Decreto assinado por Lula para intervenção federal no Distrito Federal. #EquipeLula pic.twitter.com/1gHjIuDGLf — Lula (@LulaOficial) January 8, 2023
SOUTIEN EN AMÉRIQUE DU SUD
Le président de gauche du Chili, Gabriel Boric, a apporté sur Twitter son soutien au gouvernement Lula "face à cette attaque lâche contre la démocratie". Son homologue colombien, Gustavo Petro, a condamné pour sa part une "attaque fasciste".
DES CONTESTATIONS QUI NE SONT PAS NOUVELLES
Depuis l'annonce de la défaite de Jair Bolsonaro, les manifestations en soutien de l'ancien président d'extrême droite n'ont pas cessé.
RÉACTION D'EMMANUEL MACRON
Le président français a apporté son soutien au président brésilien Lula. "La volonté du peuple brésilien et les institutions démocratiques doivent être respectées !", a-t-il déclaré sur Twitter.
La volonté du peuple brésilien et les institutions démocratiques doivent être respectées ! Le Président @LulaOficial peut compter sur le soutien indéfectible de la France. — Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) January 8, 2023
DES JOURNALISTES AGRESSÉS
Un syndicat de presse local a fait état de l'agression de cinq journalistes. Parmi eux, un photographe de l'AFP a été frappé et s'est fait voler tout son matériel.
SACCAGES DES LIEUX DE POUVOIR
Sur les réseaux sociaux, on peut voir des vidéos montrant des bureaux de parlementaires saccagés ou des manifestants debout sur les sièges de l'hémicycle au Sénat.
Les dégâts semblent considérables, dans ces bâtiments qui sont des trésors de l'architecture moderne et regorgent d'œuvres d'art. Selon la chaîne CNN, des manifestants ont mis le feu au tapis d'un salon du Congrès, qui a dû être inondé pour éteindre l'incendie.
🚨 Bolsonaristas estão depredando os gabinetes dos ministros do Supremo Tribunal Federal. pic.twitter.com/NaxQk3EHr9 — Central da Política (@centralpolitcs) January 8, 2023
"DES VANDALES FASCISTES"
Prenant la parole, le président Lula a annoncé que "ce qui s'est passé aujourd'hui est sans précédant dans l'histoire de notre pays". Le président a dénoncé les manifestants, les qualifiant de "vandales fascistes", promettant que "toutes les personnes qui ont causé cela seront retrouvées et punies".
DES IMAGES QUI RAPPELLENT LA PRISE D'ASSAUT DU CAPITOLE
Deux ans après la tentative de prise d'assaut du Capitole aux États-Unis, l'invasion des lieux de pouvoir brésiliens par des partisans pro-Bolsonaro rappelle ces images marquantes.
"CONDAMNATION ABSOLUE" DE CHARLES MICHEL
Le président du Conseil européen, Charles Michel a exprimé sa "condamnation absolue" de l'assaut des bolsonaristes.
My absolute condemnation of the assault on the democratic institutions of Brazil. Full support for President @LulaOficial Da Silva, democratically elected by millions of Brazilians through fair and free elections. — Charles Michel (@CharlesMichel) January 8, 2023
LULA S'EXPRIME
Le président de gauche, une semaine après son investiture, a pris la parole, en réaction à l'invasion des lieux de pouvoir par des partisans pro-Bolsonaro. Il a décrété une intervention fédérale, permettant à l'armée d'intervenir en cas d'événements menaçant le Brésil. Qualifiant les manifestants de "vandales", il a promis que toutes les personnes seraient retrouvées et punies.
DES FORCES DE L'ORDRE DÉBORDÉES
The unfolding insurrection in Brasilia by Bolsonarists is a deeply disturbing copy of that of the January 6 riot at Capitol Hill USA #Brazil #Lula #Bolsonaro pic.twitter.com/h3lhai4IgT — Jerry Hicks (@JerryHicksUnite) January 8, 2023
LE PRÉSIDENT DOIT BIENTÔT S'EXPRIMER
En déplacement à Araraquara, ville de l'État de Sao Paulo (sud-est) dévastée par des inondations en fin d'année, Lula est actuellement en réunion de crise suite à l'invasion des trois lieux de pouvoir à Brasília. Il devrait s'exprimer dans quelques minutes.
INTERVENTION POLICIERE
Face au flot des milliers de manifestants, les quelques policiers qui étaient sur place se sont vite retrouvés débordés. La veille pourtant, le ministre de la Justice, Flavio Dino, avait autorisé le déploiement d’agents de la Force Nationale, une force spéciale de police parfois envoyée dans les différents Etats en cas de menace contre la loi et l'ordre.
RÉACTION D'OLIVIER FAURE
Le secrétaire général du Parti socialiste a réagi à la suite de l'invasion des lieux de pouvoir par des partisans de l'ancien président d'extrême droite Jair Bolsonaro.
Voilà ce qu’est l’extrême-droite partout dans le monde ! Au final toujours le refus de la démocratie ! Soutien total à #Lula président ! #brésil https://t.co/um7zAvvztx — Olivier Faure (@faureolivier) January 8, 2023
UN POLICIER AGRESSÉ
Alors que de nombreuses vidéos sont publiées sur les réseaux sociaux et témoignent de la violence des partisans pro-Bolsonaro qui ont envahi les trois lieux de pouvoir brésiliens, le média brésilien Metropoles rapporte l'agression d'un policier par les manifestants, armés de bâtons.
🚨 Policial Militar da Cavalaria é agredido na Esplanada por bolsonaristas extremistas. pic.twitter.com/EucaQl2euG — Metrópoles (@Metropoles) January 8, 2023
DES MILLIERS DE PARTISANS AU CONGRÈS BRÉSILIEN
This is happening *right now.* Footage from a Bolsonarista climbing the Congress building in Brasilia. pic.twitter.com/ZrRoHUVDFy — David Adler (@davidrkadler) January 8, 2023
ABSENCE DE LULA À BRASÍLIA
Alors que les trois lieux de pouvoirs brésiliens sont envahis par les partisans pro-Bolsonaro, le président Lula, investi la semaine dernière, est absent de la capitale politique. Il avait plus tôt quitté Brasilia pour se rendre à Araraquara, ville de l'Etat de Sao Paulo (sud-est) dévastée par des inondations en fin d'année.
RÉACTION DE JEAN-LUC MÉLENCHON
Au #Brésil l'extrême-droite tente un putch en mode Trump contre le nouveau président de gauche @LulaOficial . Solidarité avec la démocratie brésilienne ! — Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) January 8, 2023
RÉACTION DU MINISTRE DE LA JUSTICE BRÉSILIEN
"Cette tentative absurde d’imposer une volonté par la force ne va pas prévaloir. Le gouvernement du District fédéral (de Brasilia) va envoyer des renforts et les forces dont nous disposons sont en train d'agir", a déclaré sur Twitter Flavio Dino, ministre de la Justice et de la Sécurité publique.
LES SYMBOLES DU POUVOIR ENVAHIS
Comme le montrent ces images, le Congrès, la Cour suprême et le Palais présidentiel de Planalto ont été envahis par des partisans pro-Bolsonaro ce dimanche 8 janvier.
UNE PROTESTATION QUI SE PRÉPARE DEPUIS PLUSIEURS MOIS
Des centaines de manifestants ont envahi les principales institutions du Brésil. Ils sont "très organisés" depuis plusieurs mois, souligne la correspondante de TF1/LCI, Laetitia Rossi, présente sur place.
COUR SUPRÊME VANDALISÉE
Plusieurs institutions ont été visées par les pro-bolsonaro alors que des centaines d'entre eux manifestent aujourd'hui à Brasilia. La salle de la plus haute instance judiciaire du Brésil a notamment été saccagée par les manifestants.
O plenário do @STF_oficial completamente destruído por terroristas a mando do Bolsonaro pic.twitter.com/NiU076FhWY — George Marques 🇧🇷 (@GeorgMarques) January 8, 2023
VIDÉO
Alors que des centaines de partisans pro-Bolsonaro affluent vers le Congrès, les policiers ont tenté de disperser la foule avec des bombes lacrymogènes. Les images impressionnantes rappellent l'invasion du Capitole aux États-Unis.
Des centaines de partisans de l'ex-président brésilien d'extrême droite Jair Bolsonaro ont envahi dimanche les principaux lieux de pouvoir à Brasilia, le Congrès, la Cour suprême et le Palais présidentiel de Planalto, faisant beaucoup de dégâts, selon des images circulant sur les réseaux sociaux.
Ces manifestants protestent contre le retour au pouvoir il y a une semaine du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, qui a battu Bolsonaro au second tour le 30 octobre.
Des affrontements se sont déclarés entre la police brésilienne et des partisans de l'ancien président d'extrême droite Jair Bolsonaro. Plusieurs centaines se sont réunis devant le Congrès, à Brasilia, une semaine après l'investiture du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.
Des centaines de personnes réunies devant le Congrès
Afin de tenter de repousser la foule, les policiers ont fait usage de bombes lacrymogènes, ce qui n'a pas empêché certains d'entrer dans le bâtiment, comme en témoignent des vidéos postées sur les réseaux sociaux. La zone autour du Congrès, qui regroupe dans un même bâtiment la chambre des Députés et le Sénat, avait été bouclée par les autorités, mais les bolsonaristes qui refusent d'accepter l'élection de Lula sont parvenus à rompre les cordons de sécurité et plusieurs dizaines d'entre eux sont parvenus à monter sur la rampe de ce bâtiment à l'architecture moderne pour en occuper le toit.
D'autres occupaient toutes les pelouses attenantes, y compris celle du palais présidentiel de Planalto, qui a également été envahi tout comme la Cour suprême, faisant beaucoup de dégâts. Les images impressionnantes montrent une véritable marée humaine affluer vers les principaux lieux de pouvoir à Brasilia.
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