Impôt sur les sociétés et sur les revenus, coût de la vie : comment la Bulgarie est devenue l'eldorado des start-up françaises

Lise Galante
Publié le 14 mai 2018 à 10h00, mis à jour le 14 mai 2018 à 10h11
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Source : JT 20h WE

REPORTAGE - Les entreprises tricolores sont séduites par les conditions fiscales et la qualité de vie du pays. Nous sommes allés à la rencontre de plusieurs Français qui tentent l'aventure là-bas.

La Bulgarie connaît un développement fulgurant depuis son adhésion au sein de l'Union européenne en 2007. Elle est même devenue le nouvel eldorado pour les entreprises françaises. Et pour cause : le salaire moyen y est fixé à 460 euros, contre 2250 euros dans l'Hexagone.

Sur le papier, pourtant, la Bulgarie et sa capitale Sofia, ne fait pas forcément rêver. Mais ce développeur informatique que nous avons rencontré y a trouvé une excellente qualité de vie : "Ici c’est comme vivre dans une petite ville de campagne, sauf qu’en fait c’est la capitale du pays, nous explique Johann Briand. On peut voyager facilement, on est proche de la Grèce, de plein d’autres pays.  On est au centre de l’Europe, il y a beaucoup de choses qui se passent ici".  Et ce qu’a surtout gagné Johann Briand, c’est du pouvoir d’achat, alors qu’il ne touche que 1500 euros par mois. Mais par rapport au reste du pays, son salaire est confortable : car tout, ici, est moins cher, à l’instar du ticket de métro, qui ne coûte que 80 centimes, ou encore de la place de cinéma, qui est à 3 euros. Johann paye par ailleurs 150 euros de loyer, pour un appartement de 80m2 situé en plein centre-ville.

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Le patron de Johann, Adrien Bacchi, est Français, lui aussi. Sa société conçoit des jeux vidéos vendus ensuite en France à des prix français. Mais ses 30 salariés sont payés au tarif bulgare : 600 euros pour un débutant, 2000 pour un informaticien confirmé. "Ca nous permet d’être 20 à 30% moins cher que si on était en France, avec peut-être 30 à 40% de plus de qualité. Comme on paye bien les gens, on peut récupérer les meilleurs ici", nous explique-t-il. On a pas de stagiaires ou très peu. On est plus sur des gens qu’on recrute en CDI, et qu’on fait travailler dans de bonnes conditions".

 

Voilà pourquoi chaque semaine, à la chambre de commerce de France en Bulgarie, on  reçoit de nouvelles demandes de renseignements d’entreprises françaises. 300 ont déjà installées leur siège social en Bulgarie. Et le pays, qui a encore besoin de se moderniser, déroule le tapis rouge à ces entreprises : l’impôt sur les sociétés est de 10%, l’impôt sur les revenus aussi. En une semaine, on peut créer une société, avec un minimum de capital de… 1 euro. On peut par ailleurs plus facilement embaucher, et plus facilement licencier qu’en France. Le tout au sein de l’Union Européenne, c’est-à-dire sans aucun droit de douane pour l’exportation. 

Et les Français ne sont pas les seuls à y voir une belle opportunité. Partout à Sofia, des immeubles de bureau sortent de terre. Derrière : des entreprises allemandes, italiennes, espagnoles… Sofia, la capitale Bulgare, est littéralement en train de changer de visage. 


Lise Galante

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