CHOIX - Le président de la République a détaillé les deux options proposées par les dirigeants européens à la Première ministre britannique pour un report du Brexit.
"Il faut essayer au maximum de créer des situations pour que les Britanniques aient un vote en faveur de cet accord." Face à la presse jeudi soir, Emmanuel Macron a pris la parole pour expliquer quelles étaient les deux options proposées par les dirigeants européens à la Première ministre britannique Theresa May pour un report du processus de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
Evoquant un "jeu tactique" pour "essayer d'aider Theresa May", le président de la République a indiqué : "Nous allons lui octroyer un délai jusqu'au 22 mai. Ce n'était pas le délai qu'elle voulait, ça a été le fruit de longues discussions. Pourquoi le 22 mai ? Parce que c'est la date limite avant les élections européennes (du 23 au 26 mai, ndlr) et que nous ne voulons pas qu'elles soient entachées de quelque risque juridique que ce soit."
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Selon l’offre formulée par les 27 dirigeants européens, si les députés britanniques approuvent la semaine prochaine l'accord de divorce conclu en novembre avec l'UE, la date du Brexit sera reportée jusqu'au 22 mai. En cas de nouveau rejet en revanche, Londres aura seulement jusqu'au 12 avril pour décider d'organiser des élections européennes. Ce qui lui permettrait alors éventuellement de demander un nouveau report dont la durée n'a pas été fixée.