Mardi soir, Chris Christie a ajouté son nom à la liste des républicains candidats à la présidentielle de 2024.Cet ex-allié de Donald Trump a décidé de faire de l'ancien président des États-Unis sa principale cible pendant cette campagne.
Et un de plus ! L'ancien gouverneur du New Jersey et ex-proche de Donald Trump avant de devenir l'un de ses plus virulents détracteurs, le républicain Chris Christie a annoncé mardi 6 juin se lancer dans la course à la présidentielle de 2024, en se présentant comme le seul candidat capable de tenir tête à l'ex-président. Connu pour son style combatif, Christie a enregistré sa candidature auprès de la commission électorale fédérale (FEC) avant de l'annoncer publiquement mardi soir lors d'un rassemblement dans l'État du New Hampshire.
Trump, sa cible
Encore très bas dans les sondages, le nouveau candidat a déjà commencé à s'attaquer à Donald Trump, favori des enquêtes d'opinion, le dépeignant devant ses soutiens comme égocentrique et malhonnête. L'ex-star de téléréalité "trouve toujours quelqu'un ou quelque chose à blâmer pour ce qui va de travers, mais trouve toujours un moyen de s'attribuer le mérite de tout ce qui fonctionne", a fustigé Chris Christie.
Le milliardaire n'a pas tardé à riposter, qualifiant le discours de Chris Christie de "difficile à regarder" et "ennuyeux". "C'est ce qui vous attend avec un gouverneur raté", a-t-il moqué.
Trump a laissé entendre qu'il pourrait sécher au moins un des premiers deux débats. "S'il se soucie vraiment du pays - et j'ai de gros doutes là-dessus - alors il doit y aller, et il ne devrait pas avoir peur", a lancé Christie lors d'une émission de radio. L'ancien gouverneur a aussi critiqué Donald Trump sur plusieurs autres fronts, évoquant notamment les multiples enquêtes le visant et le qualifiant de "marionnette de Poutine" après des propos ambigus de l'homme d'affaires sur la guerre en Ukraine.
Pas une première pour Christie
En 2016, l'ancien gouverneur du New Jersey avait déjà brigué l'investiture lors de la primaire républicaine, avant de s'incliner lourdement et de soutenir Donald Trump. À l'époque, il était devenu l'un de ses proches conseillers. Mais il dit avoir rompu avec lui quand le magnat a refusé de reconnaître sa défaite à la présidentielle de 2020 face au démocrate Joe Biden.
Il rejoint une arène déjà bien remplie d'aspirants de droite à la Maison Blanche, comme le gouverneur de Floride Ron DeSantis et l'ancien vice-président Mike Pence, qui doit officialiser sa candidature ce mercredi.
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